Une forte célébration du peuple sahraoui

célébration 46e anniversaire de la création de la RASD

Le peuple sahraoui a dignement célébré hier le 46e anniversaire de la création de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), coïncidant avec le 27 février de chaque année, une célébration avec force et ferveur qui coïncide aussi avec la première année de la guerre contre l’occupant marocain. A cette occasion, le diplomate sahraoui Mohamed Sidati et le politologue algérien Mohand Berkouk ont affirmé, hier sur les ondes de la Radio nationale, que cette commémoration est une consécration aux souffrances et efforts qu’avaient endeuillés le peuple sahraoui durant de longues années de combat contre l’occupant marocain. Aussi, une occasion pour donner un reflet sur le grand parcours qu’avait entrepris de la RASD durant sa guerre contre l’occupant de Makhzen. «La République arabe sahraouie démocratique (RASD) est le fruit d’une résistance farouche du peuple sahraoui contre l’occupant marocain», a exprimé, Mohamed Sidati, diplomate sahraoui, lors de son intervention hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne. Le diplomate Mohamed Sidati a souligné, à cette occasion, la grande détermination du peuple sahraoui à poursuivre la lutte armée pour asseoir sa souveraineté sur l’ensemble de ses territoires. «Les Sahraouis célèbrent partout la commémoration de RASD et cela se fait avec force et ferveur parce qu’il s’agit de l’Etat sahraoui né dans le combat et par le combat», dit-il avec grande fierté. Mettant en garde contre le complot contre le peuple sahraoui à l’instigation de certains pays qui procure protection au régime marocain à l’ONU, le diplomate sahraoui a insisté sur la détermination du peuple sahraoui à arracher, coûte que coûte, son indépendance. De son côté, le politologue Mohand Berkouk, invité hier par la Chaîne III, a rappelé, à l’occasion de la célébration du 46e anniversaire de la création de la RASD, les trois principaux facteurs qui caractérisent aujourd’hui le dossier du Sahara occidental. Pour le politologue algérien, trois choses ont pratiquement marqué le conflit, depuis le 13 novembre 2020, à savoir le retour à la lutte armée, le dégel du conflit sur le plan médiatique et analytique de presse et le dégel diplomatique à partir de la fin de l’année 2020. Avant de rappeler «la réunion du Conseil de sécurité convoquée par l’Allemagne a soutenu au moins deux choses à caractère juridique du conflit, d’abord comme étant un territoire non autonome, à décoloniser, qui doit donc passer par des résolutions facilitant l’organisation d’un référendum d’autodétermination notamment la résolution 690», explique-t-il. Mohand Berkouk a ajouté que «le Maroc, continue d’entraver les différentes démarches visant une solution pacifique du conflit, encouragé en cela par ses alliés».
S. Abi