Arbitrage vidéo lors du match Algérie – Cameroun

La VAR se fait-elle désirée dans les stades ? La question a déjà été triturée et mise en scène pour être livrée aux acteurs du football. En attendant, rien n’est encore fait malgré les promesses du vice-président de la Commission fédérale d’arbitrage, Mohamed Bichari, qui avait annoncé, avant même le premier coup de sifflet de la saison 2021/2022, alors que la seconde tranche vient tout juste d’être entamée que la généralisation de l’utilisation de la VAR allait garder ses yeux sur l’ensemble des rencontres de la Ligue 1. Heureuse nouvelle qui vient enfin rassurer joueurs et staffs des clubs.

Fin des polémiques ?
Une technologie qui mettra fin, ou plus ou moins, aux polémiques qui se font entendre un peu partout à la fin de chaque rencontre de football. Mais avant sa mise au mode opérationnel, l’Algérie «devra expérimenter la technique de la VAR le 29 mars prochain à l’occasion du match retour du dernier tour éliminatoire du Mondial-2022 entre l’Algérie et le Cameroun, qui se jouera au stade du Chahid Mustapha-Tchaker de Blida», annonce Mohammed Bichari.

Le stade de Tchaker va l’inaugurer
A ce propos, une nouvelle qui rassurera très certainement le sélectionneur Belmadi et ses joueurs, «ce sera un gros stress en moins, pourvu que d’ici la fin mars, tout sera opérationnel, lors «du match Algérie – Cameroun», déclare un consultant d’une chaîne télé privée. Cette technologie en Algérie signifie tout simplement que notre football pourra être du même niveau que les autres nations où cette technologie existe… développer un jeu plutôt technique sans se soucier des arbitres auxquels échappent plusieurs fautes». Bichari expliquera, au passage, «qu’en plus de nos 5 arbitres internationaux, nous comptons ajouter une trentaine d’autres qui seront formés comme étant l’élite de l’arbitrage de la VAR».

Les causes du retard ? Réponse
Pourquoi cette technologie a-t-elle tardé à être mise en mode opérationnel, alors promise en août écoulé ? «On travaille avec le président de la Fédération algérienne de football, Charaf Eddine Amara sur le projet de l’utilisation de la VAR dès le début de la nouvelle saison», rappellera Bichari, lequel pour lui, cette situation est causée par l’absence du partenaire technologique. «Le processus est très avancé. L’instruction sur la plate-forme de la VAR de la FIFA a été faite. Le directeur du projet a été installé. Les instructeurs ont été placés. Il reste un seul élément qui est primordial, à savoir le partenaire technologique. Une fois ce dernier désigné, le processus va aller très vite. Il y a aussi la formation qui va se faire. On notera qu’un séminaire de cinq jours avec la technique du Zoom, a été déjà organisé et dirigé par l’arbitre international sénégalais Malang Diédhiou…» Voilà ce qui explique que le dossier est très avancé. Il faut savoir qu’il restera toutefois au président de la FAF et à ses membres de se prononcer sur ce dossier.

Le ou la VAR ?
Alors, faut-il dire la Var ou le Var ? Question posée par des experts aux spécialistes lesquels apportent des éclaircissements non négligeables. Si l’on s’en tient à la logique «étymologique», on devrait adopter le masculin, puisque le vidéo assistant referee désigne l’arbitre qui officie devant les écrans. Encore faut-il ignorer, à tort, que l’arbitre vidéo peut être un arbitre. Première objection : s’il y a bien un chef en régie, il a lui-même au moins un adjoint et un technicien vidéo.
C’est ce que dit le protocole officiel, qui ne fixe pas de limite à leur nombre (ce qui laisse imaginer un jury étendu qui voterait les décisions à la majorité).
Les adjoints étaient trois à la Coupe du monde 2018, deux à la CAN-2019. Notons que dans les Laws of the game, ils sont nommés… «AVAR» (assistant video assistant referee), le technicien video «RO» (replay operator).
Synthèse de H. Hichem