«La ligne Touggourt-Hassi Messaoud sera réceptionnée au premier trimestre 2023»

Azzedine Fridi, DG de l’Anesrif :

La ligne ferroviaire Touggourt-Hassi Messaoud sera réceptionnée à partir du premier trimestre 2023, a déclaré hier, le directeur général de l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif), Azzedine Fridi.
Le taux d’avancement des travaux dans cette ligne est de 70%, a-t-il précisé, ajoutant qu’elle est réalisée sur une voix de 150 km reliant la ville de Hassi Massoud au pole pétrolier.
S’exprimant lors de son intervention sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale,
M. Fridi a fait part de la réception de plusieurs autres projets de voies ferrées, notamment ceux dédiés au raccordement du complexe sidérurgique de Bellara et de la cimenterie de Biskra au port de Djen Djen, dans la wilaya de Jijel. Rappelant à ce propos l’objectif tracé par le Gouvernement étant « de raccorder tous les zones industrielles et pole industrielle vers les ports pour l’exportation ».
D’autres projets sont en état d’avancement, à savoir la ligne reliant Boughezoul, Djelfa et Laghouat sur une voie de 250 km et qui est prévue d’être réceptionnée cette fin d’année avec un taux d’avancement qui dépasse 80%.
S’agissant des projets en phase d’étude, le même responsable a cité la ligne de Laghouat vers Ghardaïa, El Menia et In Salah, précisant que les études seront achevés le premier trimestre 2023. Pour ce qui est de la ligne de 670 km reliant In Salah et Tamanrasset, il a affirmé que les études seront lancées dans les prochains jours.
L’intervenant précise, par ailleurs, que le transport de phosphate de Djebel El Onk vers Oued Kebrit (Tébessa et Souk Ahras) sera prochainement assuré par une voie ferrée. « Le taux d’avancement des travaux de cette ligne est de 55 %. Elle permettra, selon lui, de transporter 100 millions de tonnes de phosphates par an.
D’autre part, M. Fridi a expliqué en matière des passages à niveau, qu’il n’en existe plus dans les projets en cours de réalisation, et ce, afin de minimiser les dangers qui pourraient causer des pertes matérielles, mais aussi humaines.
A ce propos, il a indiqué : « Nous procédons à la suppression de 119 kilomètres de passages à niveau liées aux anciennes lignes », ajoutant, par la même occasion, que ces opérations seront accompagnées par la création de déviations de conduite. « 18 mois seront suffisants pour en finir avec ces passages à niveau », promet le DG de l’Anesrif.
Toujours avec les moyens de sécurité des lignes ferroviaires, l’intervenant a abordé la signalisation, qui sert à espacer les trains et fournir les informations nécessaires sur la voie. Selon lui « la signalisation est déployée automatiquement dans les nouvelles lignes avec des technologies modernes, telles le standard de communication sans fil, nommé GSMR». A ce sujet, M. Azzedine Fridi a ajouté : « Nous avons réceptionné 300 kilomètres de signalisation et 600 autres sont en cours de réalisation. »
Notant que la gare est la vitrine du chemin de ferre, l’intervenant a fait part du lancement de beaucoup de projets de modernisation et de restauration des gares de train sur tous le territoire nationale. Et ce, afin de répondre aux besoins du confort des voyageurs a souligné le DG de l’Anesrif. « Il y a un programme ambitieux pour la réhabilitation et la modernisation des anciennes gares dans l’accueil des voyageurs », a-t-il ajouté, citant à titre d’exemple les anciennes gare qui se trouvent au niveau d’Alger et Blida. Manel Z.