Un voleur de câbles électriques mort électrocuté

Boukhanefis

Un jeune a été électrocuté mortellement à la commune de Boukhanefis, distante de 16 km de la wilaya de Sidi Bel-Abbès. Le défunt a reçu une charge électrique d’environ 30 volts, a-t-on appris auprès des témoins présents lors de ce malheureux incident. Selon ces derniers, le malheureux jeune a escaladé le poteau d’alimentation urbain pour couper des câbles, fabriqués en cuivre, avant de les emporter pour qu’ensuite les vendre. Selon les mêmes sources, le défunt a utilisé une cisaille pour couper les câbles en cuivre. Une pratique à haut risque.
Le jeune voleur a subi un choc électrique, une grosse charge, l’éjectant du poteau au sol, une chute mortelle, le corps sans vie et complètement calciné. Les gendarmes et les sapeurs pompiers l’on reconnu grâce à la pièce d’identité trouvée sur la scène où s’est déroulé l’horrible incident. Le fait de trouver la pièce d’identité de la victime, cela a facilité la tâche aux gendarmes qui, autrement, auraient eu recours à d’autres techniques scientifiques pour identifier le corps, le test ADN.
La dépouille a été transportée à la morgue de l’hôpital Hassani Aek de Sidi Bel Abbès pour un complément d’enquête.
La parcelle, l’unique moyen
de survie
Sachant que cette parcelle est son seul moyen de vivre avec sa famille, le fellah n’a jamais cessé de lutter et d’y croire malgré tout. Ce mois de janvier 2021, le ministère de l’Agriculture a instruit les services de l’ONTA de Sidi Bel Abbès, à la suite d’une énième requête, à enquêter et établir un rapport détaillé sur son problème. Et comme à chaque fois, l’enquête démarre mystérieusement de chez le chargé de l’urbanisme au niveau de la mairie. « Que vient faire la mairie dans des biens agricoles ? », s’exclame-t-il. Possible, parce que l’accès est mitoyen à une autre propriété de l’agriculture, annexe à celle du fellah, qui fut détournée par la loi 15/08 au profit d’un «usager», et que l’agent de la mairie veut par tous les moyens cacher aux enquêteurs, pour des raisons, que seule une enquête sérieuse et digne de ce nom peut déterminer. D’ailleurs, comment la parcelle a été régularisée par l’application de la loi 15/08 sans l’aval des services agricoles ?
L’étrange, c’est que ni la direction de l’agriculture ni l’ONTA ne défendent les biens du ministère dont-ils dépendent. Par défaut criard de plans dans ces services, l’agent chargé de l’urbanisme au niveau de l’APC arrive à leur dicter ce qu’il veut et oriente ainsi leurs enquêtes à son profit et pour ses intérêts personnels sournois. Selon des indiscrétions, le rapport d’enquête de l’ONTA à son ministère comporte de véritables mensonges.

De quoi a-t-on peur à l’APC ?
Le fellah harcelé et intimidé !
Ses bougeottes ont dérangés le chargé de l’urbanisme au niveau de l’APC, de crainte de faire surgir le problème de la propriété agricole régularisée illicitement par la loi 15/08. Dans une tentative d’intimidation, une procédure judiciaire fut entamée à son encontre devant la justice pour usage personnel de la rentrée, sauf que la justice ne se prononce jamais sans pièce affirmant toutes les suspicions. De plus, et aux fins de bien rendre justice à qui de droit, le tribunal de Ben Badis et celui administratif de Sidi Bel Abbès dans une autre affaire, ont instruit de faire sortir l’expert géomètre pour délimiter les propriétés. En fin de compte, une décision de justice fut prononcée au profit du fellah le disculpant totalement, lui rendant l’entière priorité à usage personnel, comme c’était le cas d’ailleurs pour le domaine agricole avant lui.
Un problème qui, au fond, n’existe pas
Même pour un novice, étranger aux services de l’agriculture, n’aurait enregistré tout ce temps pour résoudre un problème, qui, au fond, n’existe pas. La terre était la propriété du domaine agricole Rafih Miloud, où le fellah travaillait. Initialement, elle avait bien une entrée pour être exploitée par le domaine, soudainement, elle devient inexistante et source de conflit entre voisins ? Pour rappel, l’absence de plans au cadastre, à la direction de l’agriculture et à l’ONTA est souvent source de conflit «gratuit» entre usagers devant les tribunaux. Il suffit de consulter ce type d’affaire au niveau des tribunaux ou auprès des services du contentieux au niveau de ces directions. Le constat est alarmant. La seule réponse à cette question est largement suffisante afin d’éviter de dépêcher à l’avenir des enquêteurs pour établir de faux rapport, qui ne font qu’aggraver la situation, plus qu’elle n’est aggravée, et pénaliser le fellah, sa famille et l’économie du pays. Avez-vous vu ou entendu messieurs dans votre vie ou au cinéma ou dans les rêves les plus fous, un problème administratif qui dure plus 34 ans ? Sans commentaires !
Djillali Toumi