«Une cartographie pour identifier les lacunes et les points forts»

Nourredine Ouadah, directeur des start-ups :

Le directeur des start-ups et des structures de soutien chargé de l’économie du savoir et des entreprises émergentes, au ministère délégué, auprès du Premier ministre chargé de l’économie de la connaissance et des start-ups, Noureddine Ouadah, a indiqué, hier dimanche, à Alger, que depuis le lancement du nouveau système, plus de 750 start-ups ont reçu la marque «innovation», dont, a-t-il dit, 38 incubateurs d’entreprises, le reste étant entre une entreprise émergente ou une entreprise innovante. Considérant que c’est un bon départ pour ce nouveau système conçu et organisé après la création du ministère. «70 d’entre-elles ont réussi à convaincre le Fonds national d’investissement pour financer leurs activités», a-t-il fait savoir.

Intervenant sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale dont il était l’invité de l’émission «La matinale», Nourredine Ouadah a fait état d’une cartographie qui nous permet, a-t-il fait remarquer, d’identifier les lacunes et les points forts dans n’importe quel secteur d’activité à l’échelle nationale. Mettant en avant l’importance du Comité National d’Attribution des Labels qui constitue une étape importante dans le nouveau système qui nous a permis d’établir une carte en constante évolution.

Un nouveau système, a poursuivi l’invité de l’émission «La matinale» de la Chaîne I de la Radio algérienne a été adopté par le Comité national chargé d’attribuer la note «entreprise en démarrage». Ce Comité, a observé Nourredine Ouadah, fonctionne d’une manière numérique différente de ce qu’il était auparavant. Citant le renforcement de sa composante en y introduisant le secteur de l’industrie pharmaceutique avec l’assistance d’experts en nouvelles technologies. Et, a ajouté le directeur des start-ups et des structures de soutien chargé de l’économie du savoir et des entreprises émergentes, au ministère délégué, l’encouragement des titulaires de brevets d’invention et de diplômes de doctorats ayant l‘esprit d’entreprenariat à créer leurs propres entreprises.

L’activité de la plupart des entreprises émergentes, a relevé Nourredine Ouadah, est concentrée dans le secteur des services électroniques, en particulier dans le domaine de l’enseignement à distance, ainsi que dans les secteurs de la logistique et de l’électronique. «Environ 70 de ces start-ups traitent, côté financement, avec la Fonds pour les start-ups», a relevé le directeur des start-ups et des structures de soutien chargé de l’économie du savoir et des entreprises émergentes, au ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l’économie de la connaissance et des start-ups.

R.M.