Un exercice parfait pour tous…

Coupe du monde de football

Ça se discute. La Coupe du monde 2022 ne rase pas les murs, au contraire. Les prochains barrages pour la qualification du Mondial-2022 occupent la scène footballistique et prennent l’allure d’un exercice pour se mesurer à l’autre, notamment lorsqu’il s’agit de faire remonter à la surface l’histoire des nations qualifiées, et les performances des stars appelées à des confrontations de haut niveau. Une manière de vérifier si leurs commentaires et analyses ne dérapent pas le profil de l’autre.
Ce qui dérange les supporters des Verts n’est pas pour autant ce qui attend la sélection nationale au Cameroun ou encore en Algérie, ce sont ces amateurs du football qui s’invitent aux discussions ou aux débats autour de la qualification ou pas des verts à la Coupe du monde, mais plutôt ce déroulé d’analyses qui s’attaque au sélectionneur. Fort heureusement, des professionnels corrigent leurs copies et mettent en valeur le travail du groupe qui se prépare sous la bannière d’un optimisme qui fait échec à ceux qui veulent déboulonner le travail fait, qui se fait et qui se fera encore demain. En attendant, la Coupe du monde finira bien un jour par exprimer ses passions.

La FIFA pourrait-elle reporter la CM
En attendant, les clubs professionnels de foot du monde s’interrogent : quel impact auront les sanctions prises à l’encontre de la Russie dans le domaine sportif, et notamment l’exclusion de la sélection russe des barrages de la Coupe du monde ? Un média sportif, sonne l’alerte en reprenant une phrase attribuée au porte-parole du président russe Dmitri Sergueïevitch Peskov sur la chaîne russe RTR Planeta «laisse craindre le pire sur la suite des évènements». «Ne vous inquiétez pas il n’y aura pas de Coupe du monde 2022», aurait-il ainsi déclaré.

Les joueurs réagissent
Pour Dzyuba qui a réagi dans un post Instagram dénonce les sanctions qui touchent les sportifs russes. «Jusqu’à récemment, je ne voulais pas parler des événements en Ukraine. Je n’ai pas voulu, non pas parce que j’ai peur, mais parce que je ne suis pas expert en politique, je ne m’y suis jamais mis et je n’en avais pas l’intention. Mais comme tout le monde, j’ai ma propre opinion. Je vais l’exprimer», a confié le joueur du Zénith Saint-Pétersbourg. «Je suis contre toute guerre. La guerre fait peur. Mais je suis aussi contre l’agression et la haine humaines, qui acquièrent chaque jour des proportions transcendantes. Je suis contre la discrimination fondée sur la nationalité. Je n’ai pas honte d’être russe. Je suis fier d’être russe. Et je ne comprends pas pourquoi les athlètes devraient souffrir maintenant, dénonce-t-il. Je suis contre les doubles standards. Pourquoi tout le monde clame-t-il que le sport doit rester en dehors de la politique, mais à la première occasion, lorsqu’il s’agit de la Russie, ce principe est complètement oublié ?»
Le jeu de la FIFA…
«L’international Oleksandr Zinchenko et ses coéquipiers sont censés défier l’Ecosse, le 24 mars à Glasgow, dans un barrage qui voit le pays de Galles et l’Autriche s’affronter dans l’autre demi-finale» sauf que les joueurs ukrainiens n’ont pas le droit de quitter le pays.
La Fifa pense ainsi à reprogrammer ce barrage (avec la finale chez le vainqueur de Galles-Autriche) au mois de juin, comme l’indique le Daily Record ce mardi.
Synthèse de H. Hichem

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