Les enfants forçats de la brique du Tchad

N’Djamena

Célestin sue à grosses gouttes sous une chaleur torride. A 13 ans, la boue jusqu’aux genoux dans ses vêtements troués, il confectionne des briques en terre cuite dans la capitale tchadienne N’Djamena, comme des dizaines d’autres enfants. Ils travaillent sur un grand terrain près du fleuve Chari, dans le quartier Walia, dans le sud de la capitale. Pas un arbre pour trouver un peu d’ombre. Le souffle de l’harmattan n’apporte qu’une légère brise au climat sahélien.