Une soupape de sécurité dans la protection du consommateur

Réception, avant la fin de l’année, de 28 laboratoires de contrôle de la qualité

Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig a mis en avant, avant-hier lundi, à Khenchela, le rôle des laboratoires de contrôle de la qualité qu’il a qualifié de soupape de sécurité dans la protection du consommateur. Instruisant, à l’occasion, les responsables desdits laboratoires, à l’effet de permettre l’accès à tous les secteurs nécessitant leurs services, en œuvrant, a-t-il dit, à la conclusion d’accords de coopération avec les autres laboratoires situés au niveau des universités et des différents secteurs concernés, en les autorisant à effectuer les analyses des échantillons prélevés dans le cadre de la lutte contre la fraude.
S’exprimant à l’inauguration du laboratoire de wilaya de contrôle de la qualité au nouveau pôle urbain, au chef-lieu de la wilaya, le ministre a annoncé la réalisation, en cours, de 28 laboratoires de wilaya de contrôle de la qualité, à travers plusieurs wilayas dans le cadre des démarches de l’Etat visant à protéger le consommateur. « Ceux-ci (laboratoires, ndlr) viendraient s’ajouter à 17 autres mis en service antérieurement pour atteindre un total de 45 laboratoires avant la fin 2022 », a-t-il indiqué. Se félicitant de la construction de cette structure, dotée d’équipements développés, conformément aux normes internationales.
Visitant une unité de production de biscuits, réalisée dans le cadre de l’investissement dans la zone industrielle de la commune de Khenchela et appelée, prochainement, à se lancer dans l’exportation, Kamel Rezig a recommandé au propriétaire de l’usine d’adhérer à la plate-forme électronique du ministère dotée d’une base de données des fabricants locaux de produits nationaux et des importateurs agréés par son département ministériel, pour, a-t-il poursuivi, obtenir toutes les informations susceptibles de favoriser l’acquisition des matières premières. « La nouvelle politique de l’Etat vise à encourager la production locale pour réduire les coûts d’importation », a-t-il dit.
Dans la commune de Kaïs, plus précisément au site devant abriter un marché de gros, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, a insisté sur la nécessité d’associer des représentants de l’Assemblée populaire communale (APC) et les directions des services agricoles, du commerce et de la promotion des exportations, la chambre agricole et les représentants de la Société de réalisation et gestion des marchés de gros (Magros), pour, a observé Kamel Rezig, parvenir à une approche économique réaliste du marché avant l’entame de sa réalisation. Considérant que cette nouvelle structure contribuera, à l’avenir, aux côtés du marché national de la pomme de Bouhmama, inscrit au titre du programme complémentaire de développement en décembre 2021, et le marché de gros des produits alimentaires, à créer une dynamique économique qui profitera à tous les habitants de la région.
R. M.