Le ministre de l’Energie et des Mines prend part à la réunion des ministres africains de l’Energie

AFREC

Le ministre de l’Energie et des Mines, a pris part, jeudi passé, par Visioconférence, à la réunion des ministres africains de l’Energie, organisée par la commission africaine de l’Energie (AFREC), sous les auspices de l’Union africaine. L’ordre du jour de cette réunion a porté sur des discussions et des débats relatifs à la gestion durable des données statistiques de l’énergie en Afrique et à l’évaluation du chemin parcouru depuis la création du premier système d’information énergétique africain (SIEA) en 2012. Le ministre de l’Energie et des Mines a commencé par rappeler «l’importance de disposer de tel système pour l’élaboration des stratégies énergétiques nationales et la planification à long terme des politiques à mettre en œuvre, notamment en matière d’accès aux formes». d’énergies modernes et abordables pour les citoyens Le ministre a ensuite indiqué que « la réussite du système d’information énergétique de l’AFREC passera nécessairement par la mise en place et le développement des systèmes d’informations au niveau des pays membres ». Il a précisé à ce propos, que l’Algérie a inscrit un vaste programme de réforme pour la modernisation de l’administration publique à travers une refonte de ses modes de gestion, l’accélération de la transformation numérique et la modernisation du système statistique national. A ce titre et dans ce cadre, le ministre a affirmé que les Groupes Sonatrach et Sonelgaz sont aussi concerné, notamment à travers le recours aux nouvelles technologies de l’information et de la communication ainsi que la numérisation qui vont permettre de disposer d’un système d’information performant. Par ailleurs, le Ministre a ajouté que l’Algérie participe activement aux différents projets lancés par l’AFREC, que ce soit pour la réorganisation du SIEA ou aux programmes de renforcement des capacités qui vont permettre à l’AFREC de disposer d’un noyau d’experts africains capables d’assurer des formations au niveau national et régional pour d’autres jeunes cadres africains. Le ministre a rappelé, aussi, que le fait de disposer d’un système d’information énergétique au niveau africain n’est pas une fin en soi mais ce qui est recherché le plus, c’est que l’AFREC soit la référence dans le domaine de la compilation de l’information énergétique au niveau régional. En guise de conclusion, M. Arkab a indiqué que cette réunion aura un effet catalyseur sur la collaboration entre l’AFREC et ses pays membres et permettra sûrement d’identifier et de concrétiser les objectifs de coopération dans ce domaine.n