Des médicaments avec un taux d’intégration de 90%

Industrie pharmaceutique

L’Algérie compte des médicaments avec un taux d’intégration de 90%, fabriqués localement grâce à la recherche et le développement, a affirmé samedi à Alger le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Djamel Lotfi Benbahmed.
Dans une allocution prononcée à l’occasion de la première édition des Journées internationales sur l’évaluation des technologies de la santé, M. Benbahmed a précisé que son département s’était attelé à jeter les bases d’une industrie pharmaceutique à «haute valeur ajoutée», en mesure de satisfaire les besoins locaux, à travers notamment des médicaments destinés au traitement des maladies chroniques ou encore des traitements innovants, l’objectif étant de contribuer à une prise en charge optimale des patients.
Le ministre a également rappelé la nouvelle approche réglementaire initiée par la tutelle dans le cadre de la fixation des prix des médicaments fabriqués localement, en ce sens qu’une équation basée sur l’économie pharmaceutique a été prévue dans les textes d’application.
De surcroît, le taux d’intégration a également été pris en ligne de compte, avec le recours à des composants et des intrants fabriqués localement, pour permettre une augmentation progressive de la chaîne de valeur, et partant, de la valeur ajoutée et parvenir, par la suite, à l’exportation de ces produits.
Afin de hisser cette valeur ajoutée, le ministre a indiqué qu’un travail avait été fait pour assurer un équilibre entre le prix et la marge bénéficiaire, mais également miser sur la production nationale en augmentant le taux d’intégration en se basant bien entendu sur la recherche scientifique.n