Le Clasico du football espagnol a viré à la démonstration catalane à Santiago-Bernabeu, dimanche 20 mars. Le Real Madrid, méconnaissable, a concédé une lourde défaite contre un FC Barcelone en feu. Porté par un Pierre-Emerick Aubameyang étincelant, les Catalans l’ont emporté 4-0. Cela faisait trois ans que le FC Barcelone n’avait plus remporté le clasico en Championnat. Une longue disette égale à la chute de la maison catalane, bien loin de son lustre d’il y a quelques années. L’attente a pris fin dimanche, et de quelle manière. Comme à ses meilleures heures, quand Xavi régnait au milieu de terrain, le Barça est venu donner la leçon au Real Madrid dans son antre. Avec Xavi, dans le costume d’entraîneur désormais. Les Merengue, confortables leaders du Championnat d’Espagne avec 66 points avant cette 29e journée (dix points d’avance sur le 2e, le Séville FC), étaient diminués pour ce choc, puisque l’indispensable Karim Benzema était forfait pour cause de blessure. Mais même sans le meilleur buteur de la Liga – 22 réalisations –, le Real ne s’attendait sans doute pas à prendre un tel bouillon. Aubameyang intenable Dans un stade toujours à moitié rempli pour cause de travaux, les visiteurs, en progrès depuis plusieurs mois sous l’impulsion de Xavi, n’ont eu aucune pitié pour les Madrilènes. Les Blaugrana ont frappé les premiers en toute logique par l’intermédiaire de l’une des meilleures recrues de l’hiver : Pierre-Emerick Aubameyang. Le Gabonais a parfaitement coupé un centre d’Ousmane Dembélé pour ouvrir le score de la tête (29e). Sur un corner du même Dembélé, Ronald Araujo s’est imposé à son tour dans les airs et a marqué le but du break (38e). Entretemps, Vinicius s’était emmêlé les pinceaux et manqué un duel avec Marc-André ter Stegen. Le double changement opéré par Carlo Ancelotti à la pause – Toni Kroos et Daniel Carvajal remplacés par Eduardo Camavinga et Mariano Diaz – n’a eu aucun effet dans les rangs du Real Madrid. Au contraire, après un raté de Pedri, le Barça s’est envolé très vite avec un troisième but signé Ferran Torres, bien servi par «PEA» d’une talonnade (47e). Et quelques minutes plus tard, les deux hommes ont échangé leur rôle, avec Torres en passeur décisif pour Aubameyang (53e). La messe était déjà dite.

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Le Clasico du football espagnol a viré à la démonstration catalane à Santiago-Bernabeu, dimanche 20 mars. Le Real Madrid, méconnaissable, a concédé une lourde défaite contre un FC Barcelone en feu. Porté par un Pierre-Emerick Aubameyang étincelant, les Catalans l’ont emporté 4-0. Cela faisait trois ans que le FC Barcelone n’avait plus remporté le clasico en Championnat. Une longue disette égale à la chute de la maison catalane, bien loin de son lustre d’il y a quelques années. L’attente a pris fin dimanche, et de quelle manière. Comme à ses meilleures heures, quand Xavi régnait au milieu de terrain, le Barça est venu donner la leçon au Real Madrid dans son antre. Avec Xavi, dans le costume d’entraîneur désormais. Les Merengue, confortables leaders du Championnat d’Espagne avec 66 points avant cette 29e journée (dix points d’avance sur le 2e, le Séville FC), étaient diminués pour ce choc, puisque l’indispensable Karim Benzema était forfait pour cause de blessure. Mais même sans le meilleur buteur de la Liga – 22 réalisations –, le Real ne s’attendait sans doute pas à prendre un tel bouillon.

Aubameyang intenable
Dans un stade toujours à moitié rempli pour cause de travaux, les visiteurs, en progrès depuis plusieurs mois sous l’impulsion de Xavi, n’ont eu aucune pitié pour les Madrilènes. Les Blaugrana ont frappé les premiers en toute logique par l’intermédiaire de l’une des meilleures recrues de l’hiver : Pierre-Emerick Aubameyang. Le Gabonais a parfaitement coupé un centre d’Ousmane Dembélé pour ouvrir le score de la tête (29e). Sur un corner du même Dembélé, Ronald Araujo s’est imposé à son tour dans les airs et a marqué le but du break (38e). Entretemps, Vinicius s’était emmêlé les pinceaux et manqué un duel avec Marc-André ter Stegen. Le double changement opéré par Carlo Ancelotti à la pause – Toni Kroos et Daniel Carvajal remplacés par Eduardo Camavinga et Mariano Diaz – n’a eu aucun effet dans les rangs du Real Madrid. Au contraire, après un raté de Pedri, le Barça s’est envolé très vite avec un troisième but signé Ferran Torres, bien servi par «PEA» d’une talonnade (47e). Et quelques minutes plus tard, les deux hommes ont échangé leur rôle, avec Torres en passeur décisif pour Aubameyang (53e). La messe était déjà dite.