Le cri de détresse des 31 prisonnières palestiniennes

Des conditions «difficiles» dans les prisons sionistes

Trente-et-une femmes palestiniennes, dont une fillette se trouvent actuellement dans des prisons sionistes, et souffrent de conditions de détention «difficiles», a dénoncé avant-hier le Club du prisonnier palestinien. L’administration pénitentiaire de l’occupation sioniste prive les enfants des prisonnières de visites ou de contacts directs (…) a déploré le Club, dans un rapport publié à l’occasion de la fête des mères, célébrée le 21 mars de chaque année, repris par l’agence palestinienne de presse Wafa. Ces femmes souffrent de conditions de détention «difficiles», notamment de négligence médicale. Elles sont également privées du droit à l’enseignement et de visites familiales. Selon Wafa, les prisonnières palestiniennes sont placées à l’isolement cellulaire, ou encore placées dans des cellules surpeuplées. Les autorités pénitentiaires répondent rarement aux besoins personnels en matière de santé et d’hygiène, même dans les cas de détention de femmes enceintes. De plus, la majorité d’entre elles, sont soumises à une forme de torture psychologique et de mauvais traitements tout au long du processus d’arrestation et de détention, y compris diverses formes de violences, d’insultes, et de menaces, a ajouté l’agence de presse. Ces techniques de torture et de mauvais traitements sont utilisées non seulement pour intimider les femmes palestiniennes détenues, mais aussi comme outils pour humilier les Palestiniennes et les contraindre à faire des aveux, ajoute la même source. Parmi ces femmes, dix sont des mères de familles, incarcérées dans les geôles de l’occupation, et privées de leurs enfants. Shurooq Al-Badan est condamnée à la détention administrative, une procédure qui permet à l’armée sioniste de détenir une personne pour une période de six mois maximum, renouvelables de manière indéfinie, sans inculpation ni procès. D’autres détenues souffrent de négligence médicale, à l’exemple de Israa Riyadh Jamil Jaabis (37 ans) qui présente des brûlures au niveau de son corps (60%). Elle a été arrêtée le 11 octobre 2015, après que les soldats de l’occupation ont ouvert le feu sur son véhicule, ce qui avait provoqué l’explosion du cylindre de gaz dans sa voiture. Selon Wafa, elle a perdu huit doigts, et souffre de distorsions au visage et au dos, et a besoin de subir plusieurs opérations chirurgicales. n