«Le champ d’activité des pharmacies d’officine devrait être élargi»

pharmacies Le vice-président du SNAPO :

Le champ d’activité des pharmacies d’officine devrait être plus «élargi», selon le vice-président du Syndicat national algérien des pharmacies d’officine (SNAPO), le Dr Chafik Rahem, qui a estimé que «la création du ministère de l’Industrie pharmaceutique a offert plus de visibilité et de facilitations administratives au sein du secteur, tout en améliorant la disponibilité du médicament sur le marché».
Lors de son passage, hier, dans l’émission «L’invité de la rédaction», le vice-président du SNAPO a affirmé que «le ministère de l’Industrie pharmaceutique a démontré son utilité, où il y a eu l’enregistrement, l’année passée, de plus de 500 médicaments en Algérie», en déclarant que cette année «ce département ministériel table sur plus de 800 enregistrements», et en affirmant que «les procédures d’enregistrement ont été simplifiées». Le Dr Chafik Rahem a, entre autres, cité les avancées accomplies par ce département ministériel en deux ans d’existence, dont «la restructuration de l’Agence du médicament pour laquelle les textes de lois sont attendus depuis 2008, la mise en place d’un Comité des cliniciens chargé d’examiner les demandes d’enregistrement des médicaments». Par ailleurs, le vice-président du SNAPO a salué la rédaction d’un cahier des charges pour l’importation des médicaments. «Le texte a été présenté en Conseil du Gouvernement», a annoncé le Dr Chafik Rahem. «Il contient une liste de quelques 2.400 médicaments dits essentiels», et comporte de nouvelles obligations aussi bien pour les importateurs que pour les entreprises fournisseurs. A titre d’exemple, le Dr Rahem a cité une clause introduite pour la prise en charge des quantités de médicaments périmés. En rappelant qu’il existe quelques 12.000 pharmacies sur le territoire national. Pour Dr Chafik Rahem, «la pharmacie constitue un maillon indispensable dans la chaîne des services sanitaires, c’est pour cette raison qu’il faut lui permettre d’élargir son champ d’activité et ne pas la confiner uniquement à l’opération de vente de médicaments». Il a, d’ailleurs, appelé à accélérer la publication des textes d’application de la loi 18-11, qui permet aux pharmacies d’assurer certains soins et le suivi des patients, «c’est ce que préconisent l’Organisation mondiale de la Santé et la Fédération internationale des pharmaciens», a-t-il affirmé, en ajoutant que cela permet également de réduire la facture sanitaire et l’afflux vers les structures hospitalières.
Djamila Sai