Quatre soldats tués dans deux attaques terroristes

Mali

Quatre soldats maliens ont été assassinés dans deux attaques terroristes distinctes perpétrées avant-hier dans les deux villes maliennes, Boni et Tessit, c’est ce qu’a déclaré l’Armée malienne. Deux parmi les soldats maliens ont été tués à la ville de Boni située au Centre du pays et deux autres à Tessit, à l’Est du pays, dans deux attaques terroristes distinctes repoussées par les militaires maliens, selon un communiqué des Forces armées maliennes (FAMa). A Boni, à la suite d’une «embuscade contre une patrouille en offensive vers 11h, les FAMa ont enregistré deux morts et sept blessés», annonce le communiqué militaire avant de préciser que les FAMa ont riposté en tuant 13 assaillants et en interpellant deux «terroristes». A Tessit, qui se situe à quelques dizaines de kilomètres des frontières avec le Burkina Faso et le Niger dans la zone dite des trois frontières, un poste des FAMa a été attaqué et l’armée a «enregistré deux morts et 10 blessés». Toujours selon le communiqué, «les FAMa ont repoussé vigoureusement l’attaque. Neuf morts ont été dénombrés sur place et plusieurs blessés terroristes ont été interceptés et anéantis par une intervention aérienne». L’armée conclut le court communiqué en précisant que «le ratissage continue à fond pour nettoyer ces secteurs».
De son côté, l’armée malienne revendique la mort de dizaines de terroristes ces derniers mois. Un récent communiqué assurait que «la peur (avait) changé de camp, l’ennemi est en fuite vers les frontières ou en dissimulation dans la population». Presque deux tiers du territoire malien échappent au contrôle de l’Etat.
La propagation terroriste, sous affiliation d’Al-Qaïda ou de l’organisation Etat islamique, commence à toucher plus au sud, la Côte d’Ivoire ou le Bénin par exemple, menaçant de gagner le Golfe de Guinée. Les attaques criminelles des terroristes, conjugués aux violences intercommunautaires, ont fait des milliers de morts, civils et militaires, et des centaines de milliers de déplacés depuis l’ingérence française dans la région du Sahel et plus particulièrement au Mali.