L’intégration sociale des enfants trisomiques mise en exergue

ANIT

La nécessité de l’intégration sociale des enfants trisomiques a été mise en exergue, lundi passé à Alger, lors d’une cérémonie de célébration de la Journée internationale de la trisomie 21.
La présidente de l’Association nationale pour l’insertion scolaire et professionnelle des trisomiques (ANIT), Souad El Mansali, a mis l’accent sur la nécessité de «l’intégration sociale» de cette catégorie d’enfants, déclarant que «leur intégration sociale est très importante, car ils ont leur mot à dire». La présidente de l’association a tenu à souligner que l’objectif de cette journée, organisée par un laboratoire pharmaceutique privé, est d’expliquer que «la trisomie 21 n’est pas un handicap, ces enfants ont le droit d’aller à l’école et d’avoir des activités». Cependant, a ajouté Mme El Mansali, les difficultés aussi bien pour l’Association que pour les familles des trisomiques «commencent après l’âge de la scolarité, soit à partir 18 ans», sollicitant par la même occasion «l’aide des pouvoirs publics pour leur prise en charge». La membre fondatrice de l’association ANIT, Aberkane Ratiba, a, quant à elle, affirmé que le manque de moyens financiers «ralentit un peu plus l’ANIT dans la mise en œuvre de son programme», ajoutant que ces enfants ont besoin d’une réelle prise en charge à travers des moyens pédagogiques adaptés pour évoluer. Elle a souligné que son association a besoin de moyens et de locaux pour ouvrir des ateliers de peinture, de cuisine et d’autres activités, permettant l’insertion scolaire et professionnelle des enfants trisomiques. n