Cheikh Mohamed Charef, une sommité dans son domaine et un modèle à suivre pour son éducation

Il a contribué à l’ancrage de la pensée et du référent religieux national en Algérie

Les participants à la conférence «Erudits et Références», organisée, avant-hier jeudi par la Radio Coran, ont souligné le rôle de Cheikh Mohamed Charef dans l’ancrage de la pensée et du référent religieux national en Algérie.
Etant, ont-ils indiqué, un des symboles de la culture islamique en Algérie. «L’érudit représente l’un des symboles de la culture islamique ayant contribué à l’ancrage de la pensée et du référent religieux national en Algérie et est issu d’une famille de savants religieux récitants du Saint Coran», a fait remarquer professeur Samira Mekhaldi, chef de bureau du Hadith religieux au ministère des Affaires religieuses et des wakfs et membre de la commission nationale de la Fatwa.
Cheikh Mohamed Charef, a poursuivi Samira Mekhaldi dans son intervention sur «la méthodologie de la Fatwa chez cheikh Mohamed Charef», est parvenu à se faire une place parmi les Oulémas et s’est affirmé dans plusieurs sciences, grâce à sa patience, à sa persévérance et à son assiduité.
Cheikh Mohamed Charef, a, pour sa part, fait savoir, Dr Mohand Idir Mechnane, membre de la commission ministérielle de la Fatwa, faisait partie des militants révolutionnaires.
Il avait, a-t-il indiqué dans son intervention sous le thème La Guerre de libération bénie dans la vie de Cheikh Mohamed Charef, pour missions la sensibilisation, l’éclairage, la collecte des fonds, la rédaction des lettres et autres.
Le conférencier a, à l’occasion, lu quelques témoignages et lettres émanant d’officiers de l’Armée de libération nationale (ALN) adressées au Cheikh qui lui demandaient son avis dans plusieurs questions relatives à la révolution. «Après son départ à la retraite, Cheikh Charef n’a pas arrêté d’accueillir ses disciples jusqu’à sa mort en 2011 à l’âge de 103 ans», a fait remarquer Dr Mohand Idir Mechnane. Relevant que Cheikh Mohamed Charef qui a passé 70 ans de sa vie dans l’éducation et l’enseignement dont des centaines d’élèves se sont abreuvés de son riche savoir, s’intéressait plus à l’éducation et l’enseignement qu’à la publication. Citant nombre de ses titres dont «Al Fatawi», «El Amana», «les rituels du Hadj et de la Omra» et des «cours de base de grammaire arabe».
De son côté, le Dr Boubakar Boussam qui l’accompagnait, a souligné les qualités du Cheikh Mohamed Charef qui était, a-t-il dit, une sommité dans son domaine et un modèle à suivre pour son éducation, sa chasteté et l’abondance de son savoir.
Rabah M.