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Journées théâtrales de la Casbah

 

Les Journées théâtrales de La Casbah se sont ouvertes mardi à Alger avec un spectacle de chants andalous et chaâbi, judicieusement mêlés au conte et à la narration, présenté sous le titre évocateur «Et si la Casbah m’était contée», par la chanteuse andalouse, Lila Borsali.
Accueillies au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (TNA), ces premières journées dédiées à la cité plusieurs fois millénaire de La Casbah d’Alger, ne pouvaient connaître meilleure levée de rideaux qu’un beau spectacle prolifique de la taille de «Et si La Casbah m’était contée», conçu spécialement pour la circonstance.
Rendu dans une idée de mise en scène à quatre actes, avec en introduction, la pièce, «Behdja Bida Ma T’houl» du regretté Dahmane El Harrachi (1926-1980), le spectacle a été mené par la chanteuse Lila Borsali dans le rôle du messager (El Mersoul), qui vient de Tlemcen, pour écouter les vieilles histoires de la Casbah, restituées par Bensaid Aouaouèche incarnant le personnage de la conteuse, «Lalla Aouaoueche d’Alger».
D’une dimension historique et culturelle les quatre actes : «Khdaouedj El Aâmya», «Les vieux prénoms», « Les mariages d’antan» et «Les valeurs», ont permis la mise en avant de la richesse du patrimoine matériel et immatériel de la Casbah d’Alger, classée depuis 1992 au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco.
Dirigé par la violoniste Leila El Kébir, l’orchestre, composé de Ghouti Hadjila (derbouka), Merouane Mekki (Tar), Djhed Larbi (qanun), Farid Mokaddem (Ney), Saliha Ould Moussa (Luth et banjo), Hamza Bellouti (violoncelle) et Rafiq Benhamed (Violon), a brillamment soutenu la vingtaine de pièces, empreintes par la richesse des genres andalous et chaâbi.
R.C.