Les nouvelles sanctions américaines

Birmanie

L’administration Biden a annoncé vendredi avoir pris de nouvelles sanctions contre la Birmanie quelques jours après avoir officiellement déclaré que des Rohingyas avaient été victimes d’un «génocid» perpétré par l’armée birmane.
Le département américain du Trésor «a désigné cinq personnes et cinq entités liées au régime militaire birman», a-t-il indiqué dans un communiqué.
En coordination avec les Etats-Unis et le Canada, le Royaume-Uni a pris des sanctions similaires, a annoncé le gouvernement britannique dans un communiqué séparé. Londres a sanctionné deux individus et trois entreprises accusées de soutenir le régime militaire birmans en fournissant de l’armement ainsi que le responsable de l’armée de l’air birman Htun Aung.
Lundi, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken avait annoncé avoir établi que «des membres de l’armée birmane (avaient) commis un génocide et des crimes contre l’humanité contre les Rohingyas en 2016 et 2017».
Une procédure est en cours devant la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction des Nations unies, pour déterminer si le pouvoir birman s’est rendu coupable d’un tel crimen