L’Algérie a dépensé 57 milliards de DA en sept ans, selon Benabderrahmane

Développement de la recherche scientifique et des technologies

En 2000, l’Algérie comptait 8.000 enseignants-
chercheurs, vingt ans après leur nombre est passé à 40.500 soit une hausse de plus de 400%, en parallèle, et à la fin de l’année 2021, quelques 1.661 laboratoires, 29 centres de recherche, 43 unités de recherche et 24 stations d’expériences sont dénombrés sur le territoire national.
Sur les sept dernières années, l’Etat a dépensé 57 milliards de DA pour le développement de la recherche scientifique et des technologies, un budget colossal qui témoigne du grand engagement de l’Algérie dans ce domaine vital.
Ce sont là quelques chiffres révélés hier par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, lors de la cérémonie de l’installation du nouveau Conseil national chargé du développement et de la gestion de la recherche scientifique et des technologies (CNRST), dont il a eu l’honneur d’ouvrir au nom du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Très satisfait des résultats acquis durant ces sept dernières années dans le domaine de la recherche scientifique et des technologies, le chef du Gouvernement a révélé les grandes dépenses financières que l’Etat avait accordées pour le développement de la recherche scientifique et des technologies qui ont atteint, divulgue le Premier ministre, les 57 milliards de DA en sept ans, soit 8 milliards de DA chaque année. Dans une allocution accordée à l’occasion de l’installation officielle du nouveau Conseil national de la recherche scientifique et des technologies (CNRST), Aïmene Benabderrahmane a déclaré que «la dépense sur la recherche scientifique et le développement a atteint près de 57 Mds de DA entre 2015 et 2021, soit une moyenne dépassant 8 Mds de DA par an», précise-t-il.
Ces montants englobent les dépenses au titre du Fonds national de la recherche scientifique et du développement technologique (FNRSDT) seulement, sans compter les affectations budgétaires au titre des budgets des départements ministériels et d’autres établissements étatiques, ajoute le Premier ministre qui relève que ce secteur repose, en matière de financement, sur le budget de l’Etat à hauteur de 100%. Ces investissements ont permis, selon Aïmene Benabderrahmane, de créer plusieurs infrastructures pour la recherche, notamment les laboratoires de recherche dont le nombre a atteint fin 2021, 1.661 laboratoires, 29 centres de recherche, 43 unités de recherche, 24 stations d’expériences, en sus d’un nombre de plate-formes technologiques, de plate-formes techniques et d’incubateurs.
A ce propos, le Premier ministre a relevé l’«évolution majeure» enregistrée dans quelques centres de recherche, citant, à titre d’exemple, les centres relevant de l’Agence spatiale algérienne (ASAL) ayant «franchi de grands pas à travers les différents programmes spatiaux nationaux élaborés et exécutés», commente le chef du Gouvernement. Enfin, l’encadrement des ressources humaines a connu quant à lui une évolution «notable» marquée notamment par l’augmentation du nombre d’enseignants membres des laboratoires de recherche, de près de 8.000 enseignants-chercheurs en 2000 à presque 40.500 enseignants à la fin de 2021 soit une hausse de plus de 400%, avance le Premier ministre.
S. Abi