Les laboratoires biologiques du Pentagone américain

Ukraine

La presse occidentale aux ordres n’en parle pas beaucoup et pourtant, la nouvelle est de taille : le ministère de la Défense US finançait et contrôlait une trentaine de laboratoires biologiques en Ukraine.
Les médias grand public occidentaux et les réseaux sociaux tentent de dissimuler l’existence de laboratoires biologiques financés par les États-Unis en Ukraine. Et quand ils en parlent, c’est pour reprendre bien sûr la version officielle prétendant qu’il s’agit d’œuvrer pour le bien public. Alors pourquoi l’Organisation mondiale de la santé des Nations unies a-t-elle conseillé à l’Ukraine de détruire les agents pathogènes à haut risque hébergés dans ses laboratoires de « santé publique » (sic !) afin d’éviter « tout déversement potentiel » ? L’OMS n’a pas dit quand elle avait fait la recommandation, ni fourni de détails sur les types d’agents pathogènes ou de toxines hébergés dans les laboratoires ukrainiens et l’agence a refusé de répondre aux questions sur le suivi de ses recommandations.
Revenons un peu en arrière et examinons le Mémorandum de Budapest qui a été signé dans le passé. Ce mémorandum comprenait trois accords politiques signés lors de la conférence de l’OSCE à Budapest, en Hongrie, le 5 décembre 1994, pour fournir des garanties de sécurité concernant l’adhésion du Bélarus, du Kazakhstan et de l’Ukraine au Traité sur la non-prolifération des Armes nucléaires (TNP). Ces nations devaient céder leurs arsenaux nucléaires à la Russie et cesser toute recherche dans le domaine des armes nucléaires. Les premiers signataires étaient la Fédération de Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis, la Chine et la France ayant donné des assurances individuelles dans des documents séparés. Le mémorandum interdisait à la Fédération de Russie, au Royaume-Uni et aux États-Unis de menacer ou d’utiliser la force militaire ou la coercition économique contre l’Ukraine, la Biélorussie et le Kazakhstan. À la suite d’autres accords et du mémorandum, entre 1993 et 1996, la Biélorussie, le Kazakhstan et l’Ukraine ont donc renoncé à leurs armes nucléaires. Il faut savoir que l’Ukraine possédait à l’époque le troisième plus grand stock d’armes nucléaires au monde, dont elle avait un contrôle physique mais pas opérationnel, la Russie contrôlant les codes nécessaires pour faire fonctionner les armes nucléaires.
Lorsque les forces russes ont pris le contrôle des laboratoires en Ukraine dont la Fédération de Russie connaissait l’existence depuis des années et alertait en vain la communauté internationale, la Russie a eu la preuve que ces laboratoires travaillaient sur les armes biologiques, les armes nucléaires, et les missiles. Donc des armes de guerre. Adieu donc le Mémorandum de Budapest. Et ces laboratoires se trouvaient juste à la frontière avec la Russie. Concernant les armes biologiques, les recherches menées en Ukraine allaient de la collecte de données génétiques slaves au gain de fonction (recherche médicale qui modifie génétiquement un organisme de manière à améliorer les fonctions biologiques des produits géniques) de virus et d’organismes destinés à être utilisés dans des armes. Certains agents pathogènes ont été testés en utilisant des soldats ukrainiens comme cobayes. Selon l’Ukraine et les États-Unis, les laboratoires travaillaient sur un « programme de réduction des menaces biologiques », mais avec des agents tels que l’anthrax ainsi que des virus transmis par les chauves-souris et les oiseaux migrateurs, on ne peut que mettre en doute la sincérité de ces déclarations. En effet, la situation géographique de l’Ukraine représente un véritable carrefour des voies de migration des oiseaux et des recherches étaient en cours pour étudier comment les migrations et les voies suivies par les oiseaux pouvaient être exploitées comme vecteurs de certains agents pathogènes. On ne sait pas si l’une de ces enquêtes a abouti, mais la simple intention de « militariser » des vols d’oiseaux pose question. Selon les documents découverts par les forces russes, la partie américaine prévoyait de mener des travaux sur les agents pathogènes des oiseaux, des chauves-souris et des reptiles en Ukraine en 2022, avec une possibilité de transporter la peste porcine africaine et l’anthrax. Et les spécialistes russes des troupes de radioprotection, de protection chimique et biologique ont étudié des documents qui faisaient état de transferts de biomatériaux humains emportés en Ukraine vers des pays étrangers sur instruction de représentants américains.
Par ailleurs, c’est lorsque le président ukrainien Zelensky – peut-on appeler ce clown président ? – a déclaré qu’il libérerait son pays du mémorandum de Budapest que la Russie a senti le danger. Les nazis de Kiev avaient donc l’intention de renouer avec le nucléaire. Des rapports de RIA Novosti ont montré que des recherches en matière d’armes nucléaires avaient été menées à l’Institut de physique et de technologie de Kharkov ainsi que dans des centres à Kiev, Tchernobyl et Lvov, Tchernobyl ayant été choisi comme l’un de ces emplacements afin que l’augmentation du rayonnement dans la zone n’attire pas l’attention. Les recherches ont été menées depuis 2014 en utilisant à la fois de l’uranium et du plutonium. Les matériaux et l’équipement nécessaires à la fois à l’enrichissement du combustible et à la création d’un appareil ont été importés d’États étrangers, ce qui signifie qu’il n’y a pas que Kiev qui viole le mémorandum de Budapest et le traité de non-prolifération nucléaire. On ne sait toujours pas si le combustible nucléaire usé des centrales nucléaires en Ukraine aurait pu être utilisé et l’on ne sait pas non plus à quel point les Ukrainiens étaient proches d’un appareil fonctionnel.
Il devient également de plus en plus évident le gouvernement ukrainien a œuvré pendant des années pour améliorer les systèmes de missiles hérités de l’Union soviétique, mais deux sociétés ukrainiennes, Yuzhmashzavod et Yuzhnoye, ont toutes deux travaillé en collaboration avec des entreprises turques pour créer des fusées. Pour terminer et à titre d’exemple pour montrer qui dirige l’Ukraine aujourd’hui, l’une des principales sources médiatiques ukrainiennes, la chaîne Hromadske, parle du Donbass comme d’une « région qui compte «un nombre énorme de personnes absolument inutiles». Sur les 4 millions dans la région de Donetsk, 1,5 million sont «superflus» et «doivent simplement être tués»». Cela est dit sans aucune honte. Et ce n’est pas le seul exemple de ce que le pouvoir et les médias ukrainiens martèlent depuis plusieurs années. Imaginons un instant que toutes les expériences décrites plus haut soient arrivées à terme et se trouvent entre les mains des fous furieux qui dirigent l’Ukraine aujourd’hui et que l’Occident soutient… Nous laissons nos lecteurs deviner la suite.
Mohsen Abdelmoumen