Trêve de trois jours au Yémen

Initiée par les Houthis

Les Houthis ont décidé d’une trêve de trois jours dans la guerre qui les oppose à la coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite et les Emirats. Le mouvement Ansarullah (Houthis) du Yémen a proposé, samedi, une trêve et des pourparlers intra-yéménites, a indiqué un haut responsable saoudien.

«Les Houthis ont proposé, par l’intermédiaire de médiateurs, une initiative comprenant une trêve, l’ouverture de l’aéroport (de Sanaa) et du port (de Hodeida) ainsi que des discussions intra-yéménites», a déclaré un responsable saoudien cité par l’AFP.
L’annonce du responsable saoudien intervient au lendemain d’une série d’attaques houthies contre le royaume du Golfe.
Le Conseil de coopération du Golfe a appelé les belligérants yéménites à des pourparlers de paix à la fin du mois à Riyadh, siège de l’organisation, les Houthis ayant rejeté toutes discussions se déroulant en Arabie Saoudite.
L’émissaire des Nations unies au Yémen, Hans Grundberg, a annoncé, dimanche dernier, avoir discuté avec les responsables Houthis et Omanais à Mascate de l’éventuelle déclaration d’une trêve pendant le mois de Ramadhan.
Le Yémen connaît depuis près de 7 ans une guerre entre les forces gouvernementales soutenues par une coalition militaire arabe dirigée par l’Arabie Saoudite voisine, et le mouvement Ansarullah qui contrôle, depuis septembre 2014, plusieurs gouvernorats, dont la capitale, Sanaa.
Jusqu’à la fin de 2021, la guerre a causé la mort de 377 000 personnes et a coûté 126 milliards de dollars à l’économie du Yémen, tandis qu’environ 30 millions de personnes sont devenues dépendantes d’aides dans l’une des pires crises humanitaires au monde, selon les chiffres des Nations unies.

La Hongrie refuse l’implication dans la confrontation en Ukraine
Face à l’offensive russe menée depuis le 24 février, le Président ukrainien a appelé Budapest à choisir «son camp» et à livrer des armes à Kiev.
Le Premier ministre hongrois ne compte pas s’y résoudre, faisant valoir les intérêts de son pays.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, ciblé par le Président ukrainien Volodymyr Zelensky dans un message aux dirigeants de l’Union européenne, a «rejeté» le 25 mars les demandes de livraison d’armes et de sanctions plus dures contre la Russie, les jugeant «contraires aux intérêts» de son pays. «La Hongrie veut rester en dehors de cette guerre et n’autorisera pas le transfert d’armes vers l’Ukraine», a réaffirmé le chef de gouvernement conservateur, selon des propos rapportés par le porte-parole du gouvernement Zoltan Kovacs.
Depuis le déclenchement de l’opération militaire russe en Ukraine, Budapest, tout en accueillant des réfugiés, refuse d’envoyer de l’aide militaire et a interdit le transfert d’armes létales par son territoire.