11.500 compteurs volumériques d’eau installés cette année

Aïn Defla

L’Algérienne Des Eaux (ADE) de Aïn Defla a entrepris une opération d’installation de compteurs volumétriques d’eau (CVE) au profit de 11.500 clients issus de nombreuses localités de la wilaya durant l’année en cours, en hausse par rapport à l’année écoulée (8.500 compteurs), c’est ce qu’a annoncé avant-hier le directeur de l’unité locale de l’Algérienne Des Eaux, Mohamed Bettaouaf, dans une déclaration faite à l’APS. «L’objectif de cette opération traduit notre souci de mettre fin à la consommation forfaitaire de l’eau et d’adopter la consommation individuelle réelle de ce précieux liquide, une démarche qui permettra d’éviter les raccordements intempestifs et illicites», a précisé Mohamed Bettaouaf. Il a fait remarquer que cette opération est «d’autant plus pertinente que nombre d’abonnés ne disposant pas de compteurs volumétriques contestent les factures reçues car elles ne correspondraient pas à leur consommation réelle». Parallèlement à la généralisation des compteurs volumétriques d’eau dans les communes de la wilaya, une autre opération, inhérente celle-là à l’extériorisation des compteurs placés à l’intérieur des habitations, a été lancée récemment en vue de consolider la facturation réelle de la consommation d’eau, a fait savoir, de son côté, le responsable commercial de l’unité, Lotfi Taïbi. Outre la lutte contre la consommation forfaitaire, cette dernière opération permettra de combattre les maladies à transmission hydriques (MTH), un état de fait occasionné, le plus souvent, par les fuites provenant des compteurs placés à l’intérieur des habitations, lesquelles, a-t-il expliqué, génèrent un grand volume d’eau s’accumulant dans les caves des immeubles. Signalant que l’opération a touché, dans un premier temps, Aïn Defla, Lotfi Taibi a fait part de son extension, durant les semaines à venir, à Khémis Miliana, la plus grande commune de la wilaya de par l’étendue et le nombre d’habitants. Abordant les créances de l’entreprise, il a noté que celles-ci s’élèvent à 1,2 milliard de dinars, dont 80% sont détenus par les ménages. «Les factures impayées s’accumulent comme dettes chez l’abonné et comme créances pour l’entreprise, engendrant un manque à gagner susceptible de permettre le lancement de projets d’utilité publique au profit des abonnés», a regretté Lotfi Taïbi, dénonçant la résistance «innée» de certains «mauvais payeurs, qui trouvent par de multiples subterfuges, le moyen de se soustraire de payer leur consommation d’eau». n