Du phosphate du Sahara occidental occupé pour l’entité sioniste

Maroc

En effet, une cargaison de minerais de phosphate provenant du Sahara Occidental occupé est sur le point d’être acheminé vers les ports de l’entité sioniste, a dénoncé avant-hier l’organisation internationale Western Sahara Ressource Watch (WSRW). Selon l’organisation, il s’agit du «premier transport jamais enregistré de minerais de phosphate», depuis la normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et l’entité sioniste en 2020. La cargaison, qui a quitté le territoire sahraoui occupé le 17 février, est arrivée à destination vers le 1er mars et attend depuis pour être déchargée, indique WSRW. Le navire «contenant peut-être environ 5 000 tonnes de roche» est actuellement coincé dans une file interminable, attendant d’entrer dans le port pour décharger. Western Sahara Resource Watch ne sait pas quelle entreprise est à l’origine de ces importations. Néanmoins, elle rappelle que la société Ratio Petroleum est la seule à avoir conclu un accord pour l’exploration d’hydrocarbures au Sahara Occidental avant-hier (lundi passé). L’organisation a souligné qu’une telle exploration est contraire au droit international, car elle se déroule sans tenir compte de la volonté et des intérêts du peuple sahraoui. L’occupant marocain exploite les richesses naturelles du Sahara Occidental. Le Tribunal de l’Union européenne a annulé en 2021 deux accords commerciaux entre le Maroc et l’UE concernant le territoire disputé du Sahara Occidental. Le Front Polisario a appelé la communauté internationale à ne pas conclure de contrats avec le Maroc concernant les richesses naturelles du Sahara Occidental pillées par le Maroc. Israël qui occupe la Palestine, accepte de participer avec le Maroc au pillage des richesses naturelles du Sahara Occidental. Le Maroc et Israël ont conclu un accord qui consiste en la normalisation par le Maroc de ses relations diplomatiques avec Israël, et la reconnaissance par Washington de la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental. Le deal illégal a été dénoncé par de nombreux pays, dont ceux de l’Europe.