La 25ème édition du SILA a drainé plus d’un million et demi de visiteurs

Tenue du 24 mars au 1er avril

La 25ème édition du Salon international du livre d’Alger (Sila), qui s’est tenue du 24 mars au 1er avril au Palais des expositions aux Pins Maritimes à Alger, sous le slogan «Le livre… passerelle de mémoire», a drainé plus d’un million et demi de visiteurs, d’après ce qu’a déclaré, hier, le Commissaire du Salon, Mohamed Iguerb.
Lors de son passage à l’émission «Dayf Essabah» sur les ondes de la Radio algérienne de la Chaîne I, le Commissaire du Sila a indiqué qu’après deux années de report en raison des répercussions du Coronavirus, l’édition de cette année a connu «une participation record», avec 1.250 exposants de 36 pays, ce qui représente une hausse de plus de 26 % comparativement à l’année 2019, dont 266 exposants d’Algérie.
Il a, par ailleurs, révélé que la superficie totale du Sila 2022, dont l’organisation coïncide avec la célébration du 60e anniversaire de la Fête de la Victoire, et après un quart de siècle de sa fondation, est de 20.000 m2, sur laquelle plus de 300.000 titres dans divers domaines littéraires et scientifiques ont été exposés, a-t-il dit, précisant que les éditeurs algériens occupent généralement la moitié de l’espace d’exposition et proposent 40% de la totalité des titres.
Il a en fait souligné la prise de toutes les mesures de prévention pour que les visiteurs du Salon respectent strictement les gestes barrières contre le Coronavirus.
L’intervenant a ajouté que le budget alloué au Salon était de l’ordre de 80 millions DA. Après avoir évoqué le programme culturel riche et diversifié du Salon, réparti sur les différents pavillons, M. Iguerb a précisé que «l’ensemble des livres participants sont des publications récentes des maisons d’édition internationales et algériennes, et que la priorité est donnée aux publications scientifiques et universitaires, ainsi qu’au livre littéraire qui connaît un engouement important», a-t-il dit. Le même responsable a, notamment, affirmé que l’édition de cette année a été plus moderne, et ce, par la «création d’une plate-forme numérique, pour la première fois, ayant enregistré un engouement et une interaction, et a permis à beaucoup de personnes n’ayant pas eu la chance de se déplacer au Salon, de se procurer des livres».
D’autre part, il a précisé que les prix des livres étaient très «raisonnables» et à la portée de tout le monde, et ce, après l’initiative du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, portant exonération des frais de location des stands du Salon, ce qui a contribué «dans la réussite de cette édition».
Plusieurs ministères et organismes nationaux ont également prévu des activités culturelles dans le cadre de leur participation au Salon, notamment le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, le Conseil supérieur de la langue arabe (CSLA) et l’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP), a-t-il ajouté, soulignant qu’une application numérique permettait de visiter virtuellement tous les stands du Salon et même d’acheter des livres.
Djamila Sai