Le HCI lance un appel aux citoyens

HCI Don d’organes après décès

Le Haut conseil islamique (HCI) a appelé, lundi, les citoyens à faire don de leurs organes après leur décès, en «signant sur un registre national qui donne le droit aux parties compétentes de disposer de leurs organes, au besoin».
Le HCI, qui organisera prochainement un colloque pour expliquer le thème du don d’organe, a indiqué que les citoyens «sont appelés à faire don de leurs organes après leur décès, en signant sur un registre national qui donne le droit aux parties compétentes de disposer de leurs organes, au besoin», relevant qu’en cas d’approbation de leurs proches, «il devient licite ou un devoir en cas de testament, de prélever les organes sur une personne morte, en vue de sauver d’autres personnes». Rappelant que «le don d’organe peut sauver la vie des gens dans des moments critiques», le HCI a déploré le fait que ces opérations «connaissent un grand manque dans les hôpitaux algériens, et ce, en dépit des efforts déployés par les parties compétentes, en vue d’augmenter le nombre des opérations annuellement et se rapprocher des moyennes mondiales, à travers la promulgation des législations régissant l’opération et la mise à disposition des moyens et équipements médicaux indispensables». Le HCI estime que l’opération de don d’organes «se veut un geste humanitaire grandiose qui pourrait contribuer à sauver la vie de beaucoup de personnes qui souffrent de maladies incurables». Ainsi et sur la base des principes et valeurs humains, le HCI réitère son invitation aux citoyens, à adhérer au don d’organe après leur décès.
Pour rappel, au mois de mai dernier, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, avait annoncé le lancement du Registre des refus de don d’organes afin de faciliter l’opération d’identification des donneurs en état de mort cérébrale. Le lancement du Registre des refus vient en application de l’article 362 de la Loi relative à la santé, promulguée en 2018, et stipulant notamment que ce refus peut être exprimé par, entre autres, l’inscription sur le registre des refus au niveau de l’Agence nationale des greffes (ANG).
L’article en question stipule que «le prélèvement d’organes ou de tissus humains à partir de personnes décédées aux fins de transplantation, ne peut se faire qu’après constatation médicale et légale du décès selon des critères scientifiques définis par le ministre chargé de la Santé».
Djamila Sai