Tout pour se relancer…

Équipe nationale

Entre l’optimisme et le passéisme, il y a bien des doutes. Qui gagnera la dernière manche ?L’actualité footballistique aura du mal à répondre à cette question qui ne cesse d’exploiter la moindre mèche d’informations sportives notamment sur le dossier Algérie – Cameroun, puisque c’est de ce duel qu’il s’agit.

L’Equipe nationale résistera encore
Au cœur des discussions en ce mois sacré l’attente fait augmenter l’adrénaline et continue à maintenir le niveau des débats, puisque les discussions sont partout et s’affrontent à toutes les échelles. Et éclairent les opinions. Qui a intérêt à ce que l’Algérie perde ce match ? La piètre qualité d’arbitrage de Gassama, le Gambien est à l’origine de toutes les supputations et qui changent toutes les règles du jeu.

On oublie vite les succès
Mais dans ce courant d’air qui fait claquer toutes hypothèses des consultants, ces hommes s’en vont en guerre contre le sélectionneur Djamel Belmadi pour ne pas avoir su mettre en place la meilleure stratégie de jeu pour faire prendre le dernier vol sur Yaoundé aux Camerounais. D’une part, et d’autres, prennent goût à se venger sur la mauvaise production de quelques joueurs lors de cette rencontre, non seulement, mais oublient leurs derniers discours qui sont en contradiction avec ceux d’aujourd’hui.

Cette triche qui fait gagner
Il suffit d’un terrain pour tirer sur la corde. Le football se discrédite. «Des gens qui devraient être des modèles à l’image de Eto’o, président de la Fédération de football camerounaise, tiennent des discours qui étonnent plus d’un dire à ces footballeurs il faut frapper quand vous êtes insultés il faut tricher quand vous n’êtes pas pris. C’est honteux».
Qu’à cela ne tienne,
le peuple attendra
Pour une majorité de supporters algériens, rien n’est encore joué, faudra attendre rien n’est encore joué, il faudra attendre le verdict définitif, dit-on, qui tombera le 21 avril prochain. Un autre verdict intéresse la majorité des sportifs, celui de changer la composante de la Fédération algérienne de football.

Le football en pleine expansion
Pour les observateurs et analystes «le football africain est un football en pleine expansion depuis plusieurs années et l’émergence sur la scène continentale du Sénégal, de l’Algérie et avec des nations mythiques comme beaucoup de nations». Mais il est reconnu que pour se qualifier à une Coupe du monde le chemin est long, et l’épilogue se joue sur deux matches.
L’Afrique est un fournisseur de talents
«L’Afrique est un fournisseur de talents incontestés en Europe dans les plus grands championnats (Salah, Mané, Mahrez, Koulibaly, Mendy ou Hakimi). Des prétendants au ballon d’or qui se voient désavantagés par leur parcours chaotique en sélection». C’est dire, comme le soulignait un expert, la décision de la FIFA de n’offrir que cinq petites places pour les phases de poules, repose certainement sur les dernières performances en Coupe du monde.

En 2018, 20% de nations qualifiées
en huitièmes de finale
En 2018 par exemple, pour la Coupe du monde en Russie, aucun pays africain ne s’était qualifié à l’issue des poules. L’Égypte et le Maroc avaient terminé dernier de leur poule respective. Tandis que le Sénégal, la Tunisie et le Nigeria occupent la troisième place, souligne le journal électronique «Score» qui conclut par souligner que pour la zone Europe, 61% des nations ont réussi à sortir des poules depuis 1998. C’est légèrement moins bien que la confédération sud-américaine de football avec 77% sur la même période. Alors que de son côté, la CAF atteint à peine les 20% de nations qualifiées pour les huitièmes de finale. Depuis 2006, les Européens dominent outrageusement la compétition avec des victoires de l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne et la France. Un changement à l’horizon 2026 ?

H. Hichem

nCanal + Décalé : Clermont Foot – Paris-SG à 19h
nBeIN Sports 2 : Real Madrid – Getafe à 19h