La mercuriale toujours en hausse

Aïn Beïda (Oum El-Bouaghi)

Au 8ème jour du mois de Ramadhan, les prix des fruits et légumes restent inabordables et ne cessent de grimper. La bourse de certains ménages est mise à rude épreuve. La mercuriale dans toute sa composante affiche des tarifs prohibitifs qui donnent le tourniquet. Au marché du centre-ville d’Aïn Beïda, très achalandé par des produits exposés, les prix de vente compétitifs et qui attiraient beaucoup des visiteurs des wilayas limitrophes connaissent aujourd’hui une certaine baisse de la demande, puisque les prix ont connu une augmentation vertigineuse. A titre d’exemple, la pomme de terre est cédée majestueusement entre 110 et 120 DA. La tomate saharienne est passée à 130 DA, alors son prix de vente avant le mois de jeûne ne dépassait pas les 80 DA. Même chose pour les oignons, carottes, betteraves, courgettes, salades, navets et le citron revus également à la hausse. La flambée durant ce mois de Ramadan est aussi de mise pour les fruits, surtout les bananes qui sont montées brusquement à 540 DA, l’orange Thomson à 220 DA, les pommes varient entre 380 et 500 DA le kilogramme, selon la qualité, les fraises à 360 DA et la pastèque s’adjuge à 200 DA le kg. Quant à la protéine animale ouvrière et bovine, sa tarification est exorbitante ce qui impose aux consommateurs de rester dans l’expectative et les prix n’ayant pas changé variant entre 1.400 et 1.500 DA. Face à ce qui paraît être la folie des prix, le consommateur est dubitatif. Il ressort que ces augmentations inexpliquées c’est le phénomène spéculatif érigé par certains mandataires véreux qui tirent profit de toutes les situations. En conclusion, le consommateur attend une réaction de l’Etat pour une meilleure régulation du marché à même de mettre un terme à la loi des spéculateurs et des opportunistes.
A.Remache