Examen de la possibilité de lever le gage du matériel roulant

gage Micro-entreprises

Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Micro-entreprises, Nassim Diafat s’est entretenu avec le Délégué général de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (ABEF), Rachid Belaida et le président de la même Association, Lazhar Latrache.
Il a été examiné lors de cette réunion, tenue le week-end dernier, la possibilité de lever le gage du matériel roulant afin de permettre aux propriétaires de micro-entreprises de le vendre et de payer la valeur du crédit conformément aux procédures en vigueur dans l’Agence et obtenir ainsi une main-levée.
Selon un communiqué des services du ministère délégué, les responsables ont également étudié «la possibilité d’adopter la formule de financement islamique pour le financement des porteurs de projets, aussi bien à travers l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (Anade) que l’Agence nationale de gestion du micro-crédit (Angem). Une procédure qui s’inscrit dans la perspective de la diversification des ressources de financement au profit des porteurs de projets». A propos de financement des porteurs de projet, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’économie de la connaissance et des starts-up, Yacine El-Mahdi Oualid a indiqué le mois passé que près de 370 porteurs de projets bénéficieront de fonds supplémentaires pour la création de leurs starts-up.
Ce financement supplémentaire se fera, a-t-il expliqué, par le biais d’une convention tripartite entre le porteur du projet innovant, l’incubateur d’entreprises et le ministère délégué, et ce, afin de prendre en charge les dépenses relatives à la création de l’entreprise, à l’incubation et à la modélisation, ainsi qu’à la recherche et au développement.
S’ajoute à cela, la mise en place d’un «laboratoire des technologies financières», décidée lors de la deuxième conférence annuelle des starts-up. M. Oualid a expliqué que ce laboratoire permettra aux banques et aux compagnies d’assurance d’ouvrir leurs portes aux starts-up afin de bénéficier de solutions intelligentes pour développer le secteur financier en Algérie. Le laboratoire facilitera, poursuit-il, l’expérimentation des innovations de la technologie financière au niveau des banques et des compagnies d’assurance algériennes, outre la Banque Centrale.
Par ailleurs, le ministre délégué a fait savoir qu’un nouveau texte de loi était en cours d’examen au niveau du Gouvernement autorisant aux enseignants universitaires de créer leurs propres starts-up. Dans le même sillage, il a souligné la coopération entre son secteur et l’Enseignement supérieur en vue d’encourager l’entreprenariat à l’université, révélant la création, à l’avenir, des incubateurs d’affaires au niveau de la majorité des universités du territoire.
Manel Z.