Les magasins d’articles d’enfants pris d’assaut

Mostaganem

Comme il fallait s’y attendre, la dernière semaine du mois de Ramadhan a été consacrée, par les responsables des familles, aux faramineux et inévitables achats inhérents à l’Aïd. En effet, ces dernières années, les magasins spécialisés dans la vente d’articles spécifiques pour les enfants et les bébés pullulent dans la ville de Mimosa et à la nouvelle ville de la Salamandre. La concurrence fait rage entre les différents points de vente, compte tenu du nombre très élevés de ce genre d’activités commerciales. Dans les rues centrales de la ville de Mostaganem, il est devenu presque impossible de progresser sans jouer des coudes tant elles sont chargées de monde ces derniers jours. Les femmes, surtout, trainent avec leurs marmailles à la recherche d’un article d’accoutrement chic et bon marché pour les enfants, fête de l’Aïd oblige. En effet, alors qu’on n’en est plus qu’à moins de dix jours de la fin du Ramadhan, la circulation automobile est quasiment bloquée à cause de ces vagues humaines incessantes. Cela rend la situation plus compliquée encore pour tous ces clients. Autant les magasins que les étals de l’informel sont pris d’assaut dans une ambiance plutôt bon enfant. Le pic est enregistré entre 11 heures et 13 heures. Les bonnes femmes sortent presque toutes en même temps. Elles font d’abord les achats de « meidat f’tour ». Elles prolongent leur sortie pour se livrer, par la suite, au lèche-vitrine. Elles scrutant les prix de près pour ne pas se faire arnaquer par quelque marchand indélicat sachant que l’occasion est propice pour faire fortune. Toutefois, malgré la présence des agents presque à chaque coin de rue, les pickpockets ne se gênent pas de se livrer à leur sport favori. Il n’empêche que tout se passe dans une ambiance telle que tout un chacun y trouve son compte. Notons que la fête de l’Aïd est synonyme de la grande parade publique des bambins de tout âge avec leurs beaux habits neufs. Les parents se sentent ainsi obligés de faire mieux que les voisins et les cousins quant à l’habillement de leurs rejetons.
N.Malik