L’information sportive qui peut tout changer

Equipe nationale

Ce qui frappe le plus, plutôt ce qui dérange l’actualité sportive, c’est lorsqu’on assiste impuissant à l’appauvrissement de quelques discours qui sont souvent ronéotypés.

Le dossier du match Algérie-Cameroun révèle, et pardon à toutes ces analyses qui feraient tant de bruits pour déstabiliser l’Equipe nationale. Chaque parole optimiste est vite mise en quarantaine, comme si elle détenait une vérité, contre celle des Fennecs prêts à rebondir, pour imposer les couleurs de la nation dans les compétitions internationales.

21 avril n’est pas une ligne rouge
Ce n’est certainement pas ce 21 ou l’autre 21 ou encore celui de 2026 qui feront taire les Algériens, ou faire porter atteinte à ce magnifique mariage entre la nation et son Equipe nationale pilotée depuis 2018 par un sélectionneur algérien, en l’occurrence Djamel Belmadi, qui promet de revenir plus que jamais, décidé à surprendre. Les informations qui tombent sur les réseaux sociaux sont vite disqualifiées, il est vrai que la vitesse de circulation pose aussi un problème nouveau face à un cas presque aussi nouveau, il se présente comme un test grandeur nature. C’est tout le monde qui cherche la meilleure place, celle de contredire l’autre celle qui s’infiltre dans le sillage des circuits de la concurrence. «On n’arrive plus à suivre. L’information qui affiche un optimisme est vite remise en cause, détruite. Elle devient inaudible, brouillée, mais personnellement, je me réfère à l’information qui est donnée par quelques médias étrangers ou par l’APS», déclarait amicalement un étudiant avant qu’une de ses collègues enchaîne «les journalistes devront, à mon avis, compléter leur travail en faisant appel aux autres professions : spécialistes du monde de foot, experts maîtrisant parfaitement le droit en sport capable de s’exprimer convenablement sur les chaînes de télés pour démontrer que ce qui est possible, et ce qui ne l’ai pas. Mais de grâce, pas en fonction de leur passé, parce que le monde a évolué, les lois aussi».

Ce n’est pas le cas qui dit tout
En 2018, un confrère expliquait ce qui suit : «C’est une théorie née lors d’un autre match du Portugal contre l’Espagne cette fois. Après un but de Ronaldo sur coup franc, tous les joueurs de champ du Portugal sortent du terrain pour célébrer leur buteur. Tous sauf un qui en avait pourtant visiblement très envie. Et d’après les réseaux sociaux, l’explication est une règle qui dit que si tous les joueurs d’une équipe sortent des limites du terrain après un but, les adversaires peuvent remettre le ballon en jeu sans attendre. Sauf que non, la Fifa est formelle : la seule règle en la matière, c’est que pour qu’un coup d’envoi soit donné, il faut que chaque équipe soit dans sa moitié de terrain». Est-ce le cas lors du match Algérie-Cameroun lors du deuxième but ?

FIFA : son président veut un troisième mandat
Qu’a fait ou que fait la Fédération internationale de football pour sauver le football africain ? Selon un confrère de la presse africaine, lors du 72e Congrès de la FIFA, à Doha (Qatar), le président Gianni Infantino annonçait son intention de briguer un troisième et dernier mandat à la tête de l’instance qu’il préside depuis février 2016. Selon le média, il s’agit là d’une élection qui provoque l’administration de la FIFA, laquelle semble ne pas se laisser faire puisqu’il s’agirait d’une flagrante violation de ses propres statuts, selon le site insideworlfootball.com. Selon ce dernier, «un modèle de lettre, vu par Insideworld- football, a été envoyé via WhatsApp à un certain nombre d’Associations membres européennes et sud-américaines. La lettre est intitulée ‘Proposition et soutien à la candidature de [nom du candidat] au poste de président de la FIFA’, et une fois les champs remplis par la Fédération membre, elle doit être renvoyée à la secrétaire générale de la FIFA, Fatma Samoura», écrit Paul Nicholson, l’auteur de l’article.
Toujours selon la même source, «la lettre a été suivie d’appels téléphoniques de l’administration de la FIFA, dirigée par Mattias Grafstrom, secrétaire général adjoint de la FIFA, mais aussi par d’autres membres du personnel de la FIFA, demandant aux Associations membres d’insérer Gianni Infantino comme ‘nom du candidat’». Un procédé bien rôdé qu’avait tenté de mettre en place l’ancien président suspendu de la Confédération africaine de football, Ahmad Ahmad, alors qu’il briguait un second mandat en 2021.
Et pour verrouiller le jeu électoral, l’administration de la FIFA a invité les Associations à nommer Infantino via le modèle de lettre, tout en déclarant qu’elles «ne signeront aucune autre déclaration en faveur d’un autre candidat au poste de président de la FIFA».
H. Hichem

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