«Pour une loi organique en accord avec la Constitution»

constitution Associations

Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, a plaidé jeudi dernier en faveur d’une loi organique qui remplacerait la loi 12-06 du 12 janvier 2012 relative aux associations. Et ce, pour qu’elle soit, selon lui, en accord avec la Constitution et la vision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui attache une importance particulière au rôle de la société civile en général et des associations en particulier.
« L’importance accordée par la Constitution à la création d’associations traduit leur rôle dans la construction sociétale et le progrès civilisationnel », a-t-il précisé, dans une allocution prononcée à l’ouverture des travaux d’une Journée parlementaire sur les associations, organisée par la commission de la jeunesse et des sports de l’APN.
« La création d’associations, en plus d’être un droit constitutionnel, est un moyen de défense associative des droits de l’Homme », a-t-il dit, notant que la loi organique « fait référence aux associations qui renforcent les piliers de la gouvernance dans la gestion, qui ont un avis sur l’utilisation rationnelle de l’argent public et qui veillent à la mise en œuvre des projets de développement dans le respect des normes fixées ».
Les associations « doivent aussi se préoccuper de tout ce qui touche à la société, à son patrimoine, à sa diversité culturelle, à la pluralité de ses coutumes et à ses spécificités », a-t-il affirmé, estimant que « la richesse et la diversité de l’Algérie renforcent la cohésion nationale, car les composantes de la société se fondent dans le creuset national ».
En outre, le président de l’APN a appelé les associations à « hisser le niveau de conscience et promouvoir le patriotisme au sein de la société notamment auprès des jeunes pour les inciter à lutter contre les fléaux et les comportements sociaux négatifs et à contribuer à la réussite des projets de développement tracés ».
A l’occasion, M. Boughali a condamné les agressions barbares de l’entité sioniste contre le peuple palestinien. Il a réitéré ainsi, « le rejet par l’Algérie de toute forme de violence et de guerre, en adoptant les solutions pacifiques aux crises », soulignant que « les projecteurs de la communauté internationale doivent être braqués vers l’humanité toute entière, et que les vies des Palestiniens ne sont pas moins sacrées que les autres dans toutes les contrées du monde ».
Manel Z.