L’Europe des sports prive les athlètes russes de toutes compétitions

Les effets de l’invasion de l’Ukraine par la Russie chamboulent la participation des disciplines sportives russes aux multiples compétitions européennes et Coupe du Monde 2022. L’Uefa ne recule pas, elle le confirme, les clubs russes ne participeront pas à la «compétition reine du football européen» non seulement mais exclut, sur son chemin, la Russie de l’Euro féminin.

La Russie manquera au Mondial
Voilà qui est fait. La Russie sera absente de toutes les compétitions européennes 2022 et 2023, dont «la lucrative Ligue des champions», a annoncé, lundi 2 mai, l’Uefa. Le football russe manquera et brillera par son absence, tout comme les autres disciplines des compétitions. L’Uefa n’est pas restée sans combler cette absence. Une solution de rechange est vite trouvée, celle de faire remplacer l’Urss par le Portugal, et ce, pour l’Euro 2022 féminin, qui se déroulera du 6 au 31 juillet en Angleterre. Il y a eu, bien entendu, cette première décision qui a déjà été prise : celle de faire évincer la Russie des éliminatoires à la Coupe du monde 2023 féminine.

Une Cascade de décisions qui n’en finit pas
Selon l’Uefa, et ce n’est un secret pour personne, «aucun club russe ne participera à la saison 2022-2023 aux compétitions interclubs de l’Uefa, démarrant en juillet, à savoir : la Ligue des champions, la Ligue Europa ou encore la Ligue Europa Conférence», a fait savoir l’instance européenne de football dans un communiqué dressant la liste des mesures prises à l’encontre de la Russie à la suite de l’invasion de l’Ukraine, rapporte le journal «Le Point». A ce contingent de décisions, ce même comité de cette instance annonce qu’il considère «irrecevable» la candidature russe à l’organisation de l’Euro masculin de l’édition 2028 ou 2032.

L’Uefa et la Fifa imposent une barrière
Pour les Européens, le mur est là, infranchissable pour les Russes. Les répercussions continuent de se montrer de plus en plus dures et sanctionnent ainsi les acteurs du monde sportif de ce continent. Des mesures renforcent le rejet voire la mise à l’écart du football russe lequel «déjà exclu fin février par la Fifa du Mondial 2022 à venir cet automne au Qatar, pour lequel la sélection russe masculine, quart de finaliste du Mondial 2018, organisé en Russie, pouvait encore se qualifier». Des décisions musclées, tout aussi que cette guerre qui ne laisse aucune chance aux footballeurs de prendre part aux barrages, fin mars, du Mondial qatari qui se déroulera du 21 novembre au 18 décembre prochain.

La Russie accepte son exclusion
La Fédération russe de football avait «retiré, le 30 mars, son recours contre la décision de la Fifa de bannir sa sélection des compétitions internationales, acceptant donc son exclusion du Mondial 2022». Au moment où ils s’attendaient à une réaction contraire à celle de l’Urfa, le Tribunal arbitral sportif confirme et se colle à la position de l’Europe, celle de briser toutes chances en optant pour un refus «de suspendre les sanctions de la Fifa.

Un spectacle qui restera incomplet
Il faut savoir que la Fédération russe a, en revanche, maintenu sa procédure contre l’Uefa, qui a mis ses clubs et sélections au ban des compétitions européennes de cette saison, mais «aucun calendrier procédural n’a été établi pour l’instant», avait averti le TAS début avril (la décision adoptée lundi prive le Zenit Saint-Pétersbourg, sacré champion de Russie 2022, de son billet direct pour la phase de poules de la prochaine C1). Les répercussions de cette guerre privent aussi cette nation de la phase de poules qui débute en juin et finira automatiquement dernière de son groupe de Ligue B.
Synthèse de H. Hichem

n Bein sports : Al Ahly – ESS à 20h
n Canal + sport : Liverpool – Tottenham à 18h40