La DTN durcit les minima

Championnats d’Afrique et JM-2022

La Direction technique de la Fédération algérienne d’athlétisme a fixé la date du 15 mai courant comme dernier délai pour la réalisation des minima de participation aux prochains Jeux méditerranéen et Championnats d’Afrique (seniors), prévus cet été, respectivement à Oran et à Maurice. Pour s’assurer que seuls les meilleurs athlètes pourront représenter les couleurs nationales lors de ces deux compétitions, et avec de sérieuses chances d’y décrocher des médailles, la DTN a considérablement durci les minima.
A titre d’exemple, pour les JM d’Oran, la DTN a exigé des chronos de 10.35 pour le 100 mètres/messieurs, et de 11.75 pour le 100 mètres/dames. Ce qui est considérable, sachant que le record du monde chez les messieurs est de 9.58, établi le 16 août 2009 par le Jamaïcain Usain Bolt.
Chez les dames aussi, les minima exigés par le DTN ne sont pas très loin du record du monde de 10.49, établi le 16 juillet 1988 à Indianapolis par l’Américaine Griffin Joyner.
Pour les Championnats d’Afrique, la DTN a durci encore plus ces minima, puisque, à titre exemple, elle a imposé un chrono de 10.30 pour le 100 mètres/messieurs, au lieu du 10.35 exigé pour les JM. Idem pour les dames, pour lesquelles elle a exigé un chrono de 11.60, au lieu des 11.75 nécessaires pour participer aux JM d’Oran. Ce qui s’explique peut-être par le fait que le niveau des Championnats d’Afrique sera un peu plus relevé que celui des JM, notamment, en présence de certains concurrents de l’Afrique sub-saharienne, et qui a vu l’emplacement géographique de leurs pays respectifs qui ne pourront pas participer aux JM. A l’instar du 100 mètres, tous les autres minima ont été durcis, dont le 200 mètres, le 400 mètres le 800 mètres et le 1500 mètres, car là encore, la DTN a exigé des chronos qui se rapprochent considérablement des meilleures performances mondiales.
La Fédération a tenu à rappeler par ailleurs que «les minima doivent être réalisés entre le 1er janvier 2022 et le 15 mai 2022» et que «le contrôle antidopage devient obligatoire» en cas de réalisation d’un minima.
«Seules les performances en conformité avec les règles de compétition de la Fédération internationale (World Athlétics) seront prises en compte» a-t-elle encore insisté.