La triche ne fait pas foot

«Une fois de plus, le football continue de se faire malaxer par les instances africaines et internationales. Leurs buts est de faire agresser les amoureux du football, ceux qui aspirent et continuent à aspirer à faire ‘élire’ un jour un football sans corruption, sans magouilles, sans négociations, sans tricherie, sans avilissement, sans perversion, sans pourriture, sans turpitude et enfin sans les marques d’arbitres du type de Gassama qui poursuivra ses missions sous la protection des instances FIFA et CAF » Seul le futur éclairera l’opinion publique.

Pas seulement, mais aussi sans présidents de fédérations et consultants qui encourageraient ce type de jeu sale. Les supporter du monde aimeraient être au cœur des disciplines sportives saines, les téléspectateurs aimeraient avoir en face d’eux des chroniqueurs, consultants d’un très haut niveau qui vielleraient sur la qualité de l’info qu’ils mettent en scène, celle qui ferait exploser l’audimat sachant que la concurrence, l’urgence, les considérations de ventes d’espaces publicitaires sont liés à la fabrication et à la diffusion de l’information sportive, notamment lorsque les consultants s’oublient et transforment l’espace en un espace extra TV.

Qui ne veut pas de référence footballistique ?
Les observateurs estiment que la FIFA et la CAF déçoivent le monde du football. Ils estiment qu’ils défendent ceux qui trichent et salissent le football. Qui ne veut pas que le football devienne une référence non seulement en Afrique, en Europe mais déjà pour sa nation ? Mais ce que le monde entier vient d’assister en direct et sans VAR, lors des qualifications des barrages pour la Coupe du monde 2022, suffit amplement pour s’ouvrir à une large critique, n’étant pas du niveau et du traitement souhaité, il est donc loin d’en prendre le chemin. «Le doute s’insinue à tous les étages». Un média étranger a parfaitement raison lorsqu’il estime «qu’il est évident que la confiance ne règne pas dans le football… Toutes les familles du football vivent ce marasme. Demain, les supporters, véritables poumons de nos stades, seront priés de rester chez eux. Le football risque de ne pas avoir la force de s’en débarrasser de toutes ces magouilles».
Algérie – Cameroun : le match gagné par corruption
Ses auteurs se retrouveront en novembre dans les tribunes VIP ? Le gagnant restera l’Algérie, qui a su dénoncer le mal, avant même qu’il ne s’enfle. Une belle victoire pour les Algériens malgré l’existence d’une catégorie de journalistes qui «ne transpirent pas l’optimisme, gagneraient à avoir un peu plus de personnalité en cessant de singer leurs homologues étrangers». «Loin de moi l’idée de rejeter les torts sur la corporation toute entière, mais plutôt sur une minorité qui, par certains égards, ne contribue pas à l’épanouissement de notre football. Il paraît que nous ne sommes pas un pays de sport en général et de foot en particulier ?»

Quelques dates référentielles
Mars 2012, après la promesse de campagne de Blatter de «remettre le bateau de la FIFA sur les eaux claires et transparentes», le comité exécutif de la FIFA adopte la scission de la Commission d’Ethique en deux chambres, une pour l’instruction et une pour le jugement. Trois mois plus tard, l’ex-procureur américain Michael J. Garcia prend les commandes de la chambre d’investigation.

«26 septembre 2014 : le rapport Garcia non publié»
Hans-Joachim Eckert, président de la chambre de jugement de la commission d’éthique, minimise les conclusions du rapport Garcia sur les soupçons de corruption qui pèsent sur l’attribution des deux prochaines Coupes du monde (2018 en Russie, et 2022 au Qatar). La FIFA annonce qu’elle ne publiera pas le rapport parce que ses codes éthiques l’y empêchent (journal L’équipe). Toujours selon ce même journal «malgré les nombreux appels à la publication du rapport d’enquête sur les conditions d’attribution des Mondiaux-2018 en Russie et 2022 au Qatar, celui-ci ne sera pas rendu public», a indiqué Marco Villiger, Directeur des affaires juridiques de la Fifa à l’issue d’un comité exécutif de la Fédération internationale. L’officiel a d’abord prétexté que le code d’éthique de l’instance garantit «la confidentialité des témoins» interrogés dans un tel cas, avant de décortiquer les procédures qui allaient suivre…
La chambre de jugement de décider
«C’est donc à la chambre de jugement de décider ce qu’il faut respecter en matière de confidentialité – garantie par le code d’éthique – et pas au comité exécutif de la Fifa. Il y aura un communiqué début novembre de la chambre de jugement, je ne sais pas ce qu’il y aura dedans», a expliqué Villiger. «Il n’y a pas eu de demandes des membres du comité exécutif pour publier ce rapport, a ajouté Sepp Blatter, le président de la FIFA. Oui, nous avons commencé une opération transparence depuis 2011, mais nous sommes liés par un règlement qui dit que le rapport doit aller d’abord à chambre jugement, attendons début novembre, nous attendrons encore 30 jours pour la suite.»
Algérie- Cameroun : la FAF va-t-elle
réagir ?
S’agissant du dossier «Algérie – Cameroun», et en croire nos confrères de la Gazette du Fennec, la structure majeure du football n’est pas dans l’obligation de justifier ses verdicts puisque dans l’alinéa 51.3 du code FIFA, il est mentionné que «les décisions des organes juridictionnels de cette instance sont rendues sans motifs et seules ses décisions sont communiquées aux parties concernées, lesquelles sont alors informées qu’elles n’ont dix jours à compter de la réception de la notification pour en demander les motifs et si les motifs ne sont pas demandés dans le délai imparti, la décision devient définitive et donc contraignante et les parties sont alors considérées comme ayant renoncé à leur droit d’interjeter appel». Reste à la FAF de répondre à toutes les questions que l’Algérien se pose.
On apprend que l’instance faîtière du football algérien ne compte pas s’arrêter là. Les responsables algériens ont sollicité des spécialistes du domaine, et ont pris la décision de continuer leur combat, cette fois en réclamant carrément le contenu de la boîte noire, contenant tous les échanges qui ont eu lieu pendant le match entre le directeur de jeu gambien et le duo d’arbitres allemands qui ont dirigé la VAR dans la cabine, rapporte notre confrère de Compétition.

H. Hichem

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