Le Premier ministre palestinien interpelle la communauté internationale

Crimes sionistes

Le Premier ministre palestinien, Muhammad Shtayyeh, a indiqué que «les crimes horribles commis par les soldats sionistes contre le peuple palestinien nécessitaient une intervention urgente de la communauté internationale pour mettre fin au terrorisme organisé» de l’occupation.
Selon l’agence palestinienne de presse, Wafa, M. Shtayyeh a également appelé dimanche, à «la protection internationale du peuple palestinien».
Le Premier ministre palestinien a signalé que les soldats de l’occupation se livraient à des exécutions sur le terrain.
Il a, en outre, tenu l’occupation «pleinement responsable» des crimes perpétrés contre les Palestiniens, dont les derniers en date sont l’assassinat des martyrs Mahmoud Sami Khalil Aram âgé de 27 ans, de Tulkarem et de Mutassim Muhammad Talib Atallah, 17 ans, de Beit-Lahm.
Pour rappel, les détenus administratifs palestiniens poursuivaient hier mardi pour le 130e jour consécutif, leur boycott des audiences des tribunaux de l’occupation sioniste dans le cadre de leur combat contre la politique de détention «injuste» sans inculpation ni procès.
Sous le signe «Notre décision est la liberté. Non à la détention administrative», ils ont déclaré que leur décision s’inscrivait dans la continuité des efforts de longue date pour mettre fin à cette procédure sioniste «injuste». «Les détenus palestiniens recourent à des grèves de la faim illimitées pour protester contre leur détention «illégale» et exiger la fin de cette politique qui viole le droit international». A noter que la détention administrative est l’arrestation et la détention d’une personne par l’autorité militaire, sans inculpation ni jugement, pour une durée inconnue et renouvelable indéfiniment.
Début janvier dernier, environ 500 détenus administratifs avaient décidé de boycotter les tribunaux de l’occupant, dénonçant toutes les mesures relatives à cette politique de détention «illégale».
Au fil des ans, des milliers de Palestiniens ont été placés en détention administrative pendant des périodes prolongées, sans jugement et sans être informés des charges retenues contre eux.