L’ambassadrice américaine Bisa Williams chez Ramtane Lamamara

Accord de paix et de réconciliation au Mali

L’ambassadrice américaine, Bisa Williams, a effectué, avant-hier samedi, une visite en Algérie, en tant que représentante du « Centre Carter » qui tient le rôle d’observateur indépendant de la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. La diplomate américaine a été reçue par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra.

Lors de cette rencontre, a noté la même source, les deux parties ont passé en revue le développement des démarches et des efforts déployés par l’Algérie en tant que chef de file de la médiation internationale et du Comité de suivi de l’accord de paix et de réconciliation. En vue, a fait savoir le département de Ramtane Lamamra, de relancer le processus de mise en œuvre de l’accord à travers l’acquittement des parties maliennes de leurs engagements et la réalisation de résultats concrets dans l’exécution des différentes dispositions de l’accord, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Le 20 avril dernier, la Médiation internationale a, pour rappel, tenu une réunion virtuelle, sous la présidence de l’Ambassadeur Boudjemaa Delmi, représentant de l’Algérie, Chef de file de la Médiation internationale. Une rencontre tenue dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger, et cours de laquelle les membres de la Médiation internationale ont réitéré l’importance cruciale que revêt la mise en œuvre diligente de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, pour permettre la stabilisation durable du Mali et celle de la région dans son ensemble, a indiqué Communiqué de la médiation internationale sur l’état de mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger.

Rappelant la responsabilité primordiale des parties maliennes dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, ces mêmes membres ont regretté que les parties n’aient pas pu tirer avantage de la dynamique née de la 45ème session du Comité de suivi de l’Accord (CSA), tenue le 5 octobre d’octobre 2021, et lors de laquelle le Gouvernement avait annoncé sa volonté d’intégrer, en deux phases, 26 000 ex combattants. Ils ont relevé avec préoccupation l’absence d’avancées tangibles dans le processus de paix depuis cette période et le manque de visibilité quant à ses étapes futures, ainsi que les déclarations de nature à accroître la méfiance entre les parties et à compliquer la relance consensuelle du processus de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
R.M