L’Algérie attachée à ses positions politiques

Approche politique internationale

«L’Algérie est très fidèle à l’amitié», telle était la phrase significative et forte à la fois décramponnée par le président de la République, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, le 10 mai dernier, lorsqu’il a reçu, au siège de la Présidence, le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov. Une phrase d’importance significative qui embarque un message vigoureux destiné pour ceux qui trahissent la sincérité et l’amitié de l’Algérie. Un message ferme et clair adressé implicitement au Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, puisque ce dernier s’est lâchement renversé contre l’Algérie en s’engageant aveuglement dans le pacte du diable avec le Roi marocain contre le peuple du Sahara occidental.
L’Algérie étant un grand pays, puissant de son armée, pivot en Afrique du Nord, au Sahel et au Maghreb, fort de sa diplomatie aguerrie, riche en hydrocarbures et énergie, au potentiel économique énorme. Un pays équilibriste qui a tant contribué dans le règlement des conflits armés dans sa région, robuste et très expérimenté dans la lutte contre le phénomène du terrorisme transfrontalier, garant de la sécurité et de la stabilité territoriale, donateur et défenseur de la politique du dialogue loin de l’ingérence étrangère, et un pays sincère et honnête avec tout le monde, qui défend la politique de non-aligné, n’accepte jamais la trahison. C’est à partir de ces nobles caractères que l’Algérie a bâti sa politique étrangère tout en défendant, très fortement, ses propres intérêts. La phrase déclarée récemment par le Chef de l’Etat lorsqu’il a accueilli, au Palais de la Présidence, le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, en disant que «l’Algérie est un pays très, très fidèle à l’amitié», est une preuve à l’appui de la grande détermination et de la tradition diplomatique et géopolitique de l’Algérie d’honorer ses engagements envers les pays du monde-entier.
Une phrase par laquelle le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aurait vraisemblablement visé, d’une façon diplomatique, le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, après le revirement de ce dernier quant à la politique et à la position adoptées nouvellement par son gouvernement, et non pas l’Espagne en tant qu’une Nation, face au dossier du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, dont la responsabilité, tellement lourde, retourne aujourd’hui à l’Espagne. «L’Algérie est très, très fidèle à l’amitié», telle était le discours adressé par le Président Tebboune à ceux qui manipulent la politique contre l’Algérie comme ce fut le cas de Pedro Sanchez. L’Algérie qui s’attache grandement et fidèlement à l’amitié dans ses relations extérieures, avec les pays du monde, ne déroge jamais à cette règle par principe, par courage, par grandeur et par devoir en tant qu’une Nation souveraine et forte.
Sofiane Abi