L’ex-international camerounais Roger Mila prêt à s’agenouiller

Y a-t-il eu par le passé de pareilles scènes dans le monde du football ? S’agenouiller pour obtenir la direction d’un club, la libération d’un joueur.

L’ex-international camerounais, Roger Mila, est disposé à se mettre à genoux pour obtenir la libération de leur défenseur international, Joel Matip qui évolue à Liverpool. C’est ce que la star du Cameroun, la légende africaine, se proposait de faire.

Déterminé coûte que coûte…
Interrogé par le quotidien 90 Football, Il se dit prêt à briser toutes les barrières si cela est nécessaire, voire même à «m’agenouille» pour récupérer leur défenseur international Joe Matip, afin qu’il puisse endosser, lors de la coupe du Monde 2022, la tunique de la sélection des Lions Indomptables que dirige Rigobert Song. La peur gagne du terrain, et ce, à quelques petits mois de la coupe du Monde et ils semblent déterminés à ne pas lâcher le morceau, «le joueur Matip a signé un contrat l’interdisant de porter le maillot camerounais en tout cas jusqu’à la fin de son contrat avec le Reds».

Ce que disait à ce propos Mila
«Que le président de notre Fédération, Samuel Eto’o se déplace avec l’entraîneur pour aller voir Matip à Liverpool. On l’a obligé dans son contrat à signer qu’il ne jouerait plus pour le Cameroun. Est-ce vous trouvez ça normal ?», a lancé l’ancienne gloire de la sélection camerounaise. «Voilà son pays qui va à la coupe du Monde. Moi, j’aimerais aller voir l’entraîneur de Liverpool. S’il faut que je m’agenouille, je vais m’agenouiller. De grâce, qu’il laisse Joël Matip venir jouer la coupe du Monde avec nous. Pour moi un joueur qui se dit grand joueur et n’a pas disputé de Mondial avec son pays ne vaut rien du tout», a poursuivi Mila dans son interview rapporté par Foot Africa. En effet, ce genre de clause n’est pas du tout autorisé par la FIFA, selon les informations du quotidien Foot Africa cela est considéré comme un acte de l’esclavage moderne.

«L’Esprit Sportif» vu par le journal J.A
Le journal JA, consacrait en avril 2022 un dossier à «l’esprit sportif» et dans ce document le journal estime «Si le sport est censé enseigner le fair-play, le monde du ballon rond, pétri de business enivrant et de chauvinisme outrancier, est devenu un terrain de confrontations, y compris hors pelouse : lorsque les enjeux sont colossaux Coupe du monde président de fédération, etc…), les crocs sont de sortie. Normal que l’Afrique n’échappe pas au phénomène».

Effet dominos ?
Normal, estime le journal « que chacun défende son bout de gras à travers tel ou tel recours, surtout lorsqu’il s’agit d’accéder à la phase finale du Mondial. » Quelques références viennent compléter ce dossier, dont on évoquait l’élimination de l’Algérie face au Cameroun lors des barrages la Fifa qui «a été appelée à statuer sur l’arbitrage du Gambien Bakary Gassama. Contrairement à la règle qui prône une certaine retenue dans l’attente d’un verdict, le moulin à déclarations acides s’est mis à tourner à plein régime». Et de rappeler les propos de Djamel Belmadi «Des conspirations et un arbitre qui n’aurait pas dû être confortablement installé à l’aéroport d’Alger dans les salons» en train de «boire un café et un millefeuille». Sans savoir si le problème venait de la boisson chaude ou de la pâtisserie, les langues camerounaises, algériennes et même françaises, se sont immédiatement déliées. Dans le ciel lourd de la polémique, on l’accusait alors d’être «scandaleux» et «diffamatoire», voire «médiocre» et carrément «raciste».

Un autre dossier complète les autres…
Dans le même dossier, le rédacteur se connecte à l’autre chapitre qui fait, lui aussi, l’actualité sportive et qui illustre ce qui fait que le football africain est tout aussi facile à manipuler : «Après la défaite fatale de l’Égypte aux tirs au buts face au Sénégal lors d’un match de barrage pour le Mondial, le président de la Fédération égyptienne de football, Gamal Allam, s’est plaint de l’atmosphère hostile» dans laquelle «le match [se serait] joué». «Nous n’avons pas demandé que le match contre le Sénégal soit rejoué. Nous avons demandé une qualification directe de l’Égypte pour la coupe du Monde», a-t-il réclamé. La FIFA n’a cependant pas disqualifié le champion d’Afrique en titre. C’est pratiquement la même position que celle du président de la FAF.
Résumé de H. Hichem