Fraude aux examens, un phénomène qui prend de l’ampleur

Relizane

Tricher aux examens, une pratique ancestrale toujours d’actualité parmi la jeunesse. 70,5% des étudiants déclarent avoir triché durant leur scolarité. En pratique, la «fraude» la plus fréquemment utilisée est l’échange d’informations, soit «demander ou donner la réponse à un autre étudiant». Mais les étudiants ont plutôt bonne conscience avec cette pratique puisque 54% des étudiants interrogés considèrent que ce n’est pas tricher que de demander le résultat d’un exercice à quelqu’un. En effet, la tricherie aux examens n’est pas un phénomène nouveau. Les méthodes de tricherie se sont aussi diversifiées et multipliées et la recherche récente fait état de l’ampleur considérable du phénomène. Avec le développement de la technologie et la mise sur le marché de certains outils (oreillette branchée à un souffleur de réponses, loupe pour lire les minuscules caractères sur une étiquette de bouteille d’eau, etc.), l’imagination du tricheur est la seule limite face à la diversité des méthodes existantes pour faciliter la tricherie. Ils trouvent un moyen d’amener leur portable ou un autre moyen de communiquer, ils demandent de l’aide sur internet pour les devoirs maison, certains payent pour que quelqu’un d’autre fasse leurs devoirs, des élèves recopient les leçons, formules ou pans de cours quelque part (même la calculatrice peut être employée) et prennent le soin de les dissimuler dans la copie destinée à l’épreuve. En effet, la triche est sanctionnée en Algérie et le tricheur risque d’être privé de participer à tout examen de l’éducation nationale pendant cinq ans au maximum en ce qui concerne les examens du baccalauréat.

N.Malik