«Insuffler l’esprit de la résistance positive dans la rue arabe»

Mohamed Tahar Dilmi, coordinateur du Comité populaire de solidarité avec le peuple palestinien :

Le coordinateur du Comité populaire de solidarité avec le peuple palestinien, Mohamed Tahar Dilmi, a appelé, avant-hier samedi, à partir de Sétif, à insuffler l’esprit de la résistance positive dans la rue arabe. «Les étudiants algériens ont toujours été à l’avant-garde, en adoptant les causes de la nation, de la société et des causes de libération également», a-t-il dit, mettant en avant le rôle de soutien de l’Algérie aux causes palestinienne et sahraouie. Intervenant lors d’un séminaire national intitulé «La cause palestinienne et le droit à l’autodétermination du Sahara occidental à la lumière des changements internationaux», organisé à l’Université Mohamed Lamine Debaghine (Sétif 2), Mohamed Tahar Dilmi fait remarquer que les positions de l’Algérie envers la cause palestinienne sont connues depuis toujours et c’est le seul Etat qui n’a jamais interféré dans la décision palestinienne. «L’Etat algérien n’a jamais exploité la cause palestinienne en politique, mais a de tout temps soutenu la lutte du peuple palestinien», a-t-il indiqué.

La cause palestinienne, a poursuivi le coordinateur du Comité populaire de solidarité avec le peuple palestinien, nécessite l’accord de toutes les parties palestiniennes et qu’elles soient unies s’agissant de l’objectif et de l’orientation, car la bataille exige de conjuguer tous les efforts. «L’indépendance de l’Algérie est le résultat de l’unité du peuple algérien», a poursuivi Mohamed Tahar Dilmi.
Pour sa part, le recteur de l’Université Sétif 2, El Kheier Guechi, spécialisé en droit international, a fait remarquer que les causes palestinienne et sahraouie ont un facteur commun. A savoir, a-t-il dit, le principe de l’autodétermination et l’édification d’un Etat indépendant.

De son côté, Nawel Abdelatif Mami, vice-recteur de l’Université Sétif 2, chargée des relations extérieures, est revenue sur le projet Ci-RES relatif à la création de capacités institutionnelles pour intégrer les réfugiés dans les établissements algériens de l’Enseignement supérieur. Un projet, a-t-elle rappelé, financé par l’Union européenne et qui concerne 5 universités algériennes et 5 autres européennes. «Le projet Ci-RES reflète les efforts déployés par l’université algérienne en direction des réfugiés et les étrangers également», a-t-elle dit relevant que ce projet permet aux étudiants ciblés de s’intégrer dans le milieu de l’enseignement universitaire et également de concrétiser l’intégration scientifique et professionnelle. Des étudiants de toutes les wilayas du pays et des professeurs et spécialistes en droit international participent à ce séminaire national organisé à l’initiative de l’Alliance pour le renouveau estudiantin national (AREN).
R.M.