Nécessité d’améliorer la qualité des services

Urgences médicales

Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a donné vendredi dernier depuis la wilaya de Constantine, son accord de principe pour l’extension de l’hôpital de Didouche Mourad, après avoir écouté des explications concernant cet établissement de santé, insistant également sur «la nécessité de se focaliser sur l’amélioration des services des urgences médicales».
Dans une déclaration à la presse au terme d’une visite à des infrastructures locales de santé, le ministre, accompagné des autorités civiles et militaires, a mis l’accent sur «la nécessité de se focaliser sur le secteur de la santé et améliorer les services fournis aux citoyens dans les services des urgences médicales, conformément à la stratégie du président de la République, Abdelmadjid Tebboune».
Il a ajouté que «le scanner, les appareils de radiologie, l’hygiène et le bon accueil sont des priorités à fournir dans les infrastructures de santé relevant du secteur public, considéré comme la destination principale de la majorité des citoyens, et ce, afin de permettre aux staffs médicaux d’assurer une meilleure prise en charge des malades, rapidement».
Le ministre a déploré, par ailleurs, la situation dans laquelle se trouvent certains services du Centre hospitalo-universitaire CHU Benbadis, lors de sa visite à cette infrastructure de santé, surtout en ce qui concerne les équipements médicaux, les conditions d’accueil, l’état de la cantine centrale, les scanners à l’arrêt, le manque d’hygiène dans les urgences médicales et les blocs opératoires, assurant que «les mesures nécessaires seront prises pour améliorer la situation».
Au cours de sa visite à l’Etablissement public hospitalier (EPH) de Didouche Mourad, le ministre a affirmé que les services de son département ministériel «œuvrent actuellement à rapprocher le médecin du malade à travers le renforcement des établissements de santé de proximité», ajoutant que «70% des malades se dirigent actuellement vers les hôpitaux universitaires», ce qui a créé, estime-t-il, «une grande pression».
Il a également souligné que «ces hôpitaux universitaires sont censés être réservés à la formation, à la recherche et aux stages, surtout qu’ils sont dotés d’équipements médicaux de haut niveau destinés aux opérations lourdes».