Des examens du BEM sous haute garde

Protocole sanitaire, faux sujets, Smartphones et 740.000 candidats

Le ministère de l’Education nationale a mis le paquet pour la sécurité des examens du Brevet d’enseignement moyen (BEM) pour la Session juin 2022, qui débuteront aujourd’hui lundi à travers 2.800 centres d’examen qui accueilleront près de 740.000 candidats. Des épreuves sous haute surveillance. Lutte contre la fraude, faux sujets, interdiction des téléphones mobiles et adoption du protocole sanitaire contre la Covid-19, les examens du BEM font l’objet d’une intensification des mesures sécuritaires, dont l’objectif est de préserver la crédibilité et le bon déroulement des examens de la fin des études moyennes.
C’est parti ! Quelques 2.800 centres d’examen au niveau national ouvriront dès aujourd’hui lundi et jusqu’au 8 juin prochain leurs portes pour environ 740.000 candidats du Brevet d’enseignement moyen (BEM) Session juin 2022, des épreuves sous haute surveillance.
En plus de la langue amazighe pour les élèves concernés, neuf matières seront, au total, à débattre et à décortiquer par les 740.000 candidats du BEM durant trois jours d’épreuves. Sur le plan sécuritaire, les centres d’examens abritant les épreuves du BEM sont placés sous haute surveillance des services de sécurité combinées, policiers et gendarmes, en outre d’une considérable surveillance sanitaire et celle du ministère de l’Education nationale.
Les examens du BEM Session juin 2022 n’ont pas dérogé à la règle comparativement aux deux précédentes épreuves respectivement 2020 et 2021 puisque, pour la troisième année consécutive, la Session juin 2022 se déroule sous le protocole sanitaire et mesures préventives contre la pandémie de la Covid-19. Ajoutés au protocole sanitaire, les examens du BEM font, également, l’objet d’une surveillance musclée de la part du ministère de l’Education en combinaison avec la Gendarmerie et Sûreté nationales pour avorter toute tentative de fraude lors de ces épreuves. Il y a quelques jours, le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, a promis que toute tentative de diffusion de faux sujets sur les réseaux sociaux sera accompagnée systématiquement, d’une application rigoureuse de la loi punitive, qualifiant que ce phénomène nocif «est susceptible de perturber les candidats, voire les épuiser sur le plan psychophysique», a-t-il souligné.
Le ministre a également affirmé qu’il «veillera personnellement» sur le déroulement de ces deux examens, dès la réception et la sécurisation des sujets au niveau des centres d’examen.
Et pour mieux lutter contre la fraude lors des examens du BEM, le ministère de l’Education a formellement interdit les téléphones mobiles dans les centres d’examens et les candidats ont été déjà informés par cette mesure préventive.
Faut-il le rappeler, il y a quelques jours seulement le ministère de la Justice, Abderrachid Tabi, a adressé une note de service aux procureurs généraux près les Cours de justice afin de procéder à l’installation d’une cellule de veille et de suivi au niveau de chaque Cour, à l’effet de prendre les mesures nécessaires à la prévention et à la lutte contre la fraude et les fuites des sujets d’examens, notamment à travers le recours aux technologies de l’information et de la communication (TIC).
Autrement dit, des sanctions sévères seront appliquées contre toute diffusion de faux sujets ou dans le cas de fuite des sujets ou de réponses d’examens.
Sofiane Abi