Le FFS appelle à un dialogue inclusif

Le FFS appelle à un dialogue inclusif

Le premier Secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche est revenu, avant-hier samedi à Alger, sur les échanges avec le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, jeudi, dans le cadre des consultations que le chef de l’Etat a engagé avec la classe politique. «Au cours de cet échange, franc et responsable, sur la situation du pays et sur l’environnement régional et international et les enjeux qu’il recèle, nous avons souligné l’urgence de restaurer la confiance entre les citoyens et les gouvernants, en prenant des mesures fortes d’apaisement et d’ouverture. Entre autres, l’ouverture des champs politique et médiatique, la libération des détenus d’opinion, l’abrogation de l’arsenal juridique répressif, la fin au recours arbitraire et systématique à la détention préventive, et le respect des libertés individuelles et collectives», a-t-il indiqué.

S’exprimant lors d’une conférence de presse animée au siège du parti, Youcef Aouchiche a insisté sur l’impératif de donner toutes ses chances à une solution politique consensuelle et garantir le droit à l’organisation et l’expression pacifiques. «Les faux dialogues, visant à gagner du temps et à pérenniser le système de gouvernance actuelle, ne ferait qu’aggraver la situation actuelle et la défiance de la population», a-t-il fait remarquer. Appelant, à l’occasion, à faire preuve d’une volonté politique réelle pour changer un système qui a été incapable de faire face aux défis qui s’imposent à notre pays.
Aujourd’hui, a poursuivi Youcef Aouchiche, il revient au pouvoir et en premier lieu au chef de l’Etat de donner toutes les garanties du respect de tous les éléments constitutifs de l’Etat de droit, notamment l’indépendance de la justice, la séparation des pouvoirs et le respect des droits de l’Homme.

Ainsi, il sera possible de s’engager sur la voie d’un dialogue national, inclusif pour traiter des questions qui engagent l’avenir et le devenir de notre pays. «Il appartient au pouvoir d’envoyer des signaux forts d’une réelle volonté de changement et d’ouverture politique alors que l’Algérie s’apprête à célébrer le soixantième anniversaire de l’indépendance nationale. Ce serait la meilleure façon de marquer cette date, d’honorer le serment des martyrs et de redonner espoir à notre peuple», a-t-il ajouté.
Pour sa part, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, a indiqué, avant-hier samedi, à Ain Témouchent, que sa formation politique milite pour la formation d’un front national interne et le rassemblement des rangs. «Nous avons parcouru un long chemin et, aujourd’hui, nous disons que l’Algérie est sur la bonne voie pour se lancer dans la construction d’une économie, une cohésion nationale et un front intérieur», a-t-il dit.
R.M.