Des élections pour un vrai changement ?

AGO de la FAF

C’est l’Ecole supérieure de l’hôtellerie et de la restauration de Aïn Bénian (Alger), qui abritera l’Assemblée générale ordinaire de la Fédération algérienne de football, ce vendredi 16 juin 2022.
C’est ce que révèle la FAF dans un communiqué mis en ligne lundi.

On devra déjà souffler et se dire pourvu que cela se termine vite. Les retards qu’accuse la Fédération pour se refaire une beauté, tarde, le désordre s’accumule, la prochaine équipe devrait faire la différence.

Changement dans le respect des textes
«Conformément à la décision prise par le bureau fédéral réuni le 28 avril 2022 au Centre technique national de Sidi Moussa, fixant les dates les différentes assemblées générales, la Fédération algérienne de football porte à la connaissance des concernés la convocation de l’assemblée générale ordinaire au titre de l’exercice 2021 pour le vendredi 16 juin 2022. Elle aura lieu à l’Ecole supérieure d’hôtellerie et de restauration à Aïn Bénian à 10h», annonce la FAF.

Amara a-t-il réussi sa mission ?
Au menu de cette AGO, il y aura à l’affiche : l’adoption des bilans moral et financier, et la préparation de l’assemblée générale élective. Un moment qui sera très probablement riche en discussion et en tractations. On annonce d’ailleurs que cette fois-ci, il n’y aura ni directoire ni période de transition. Amara quittera son poste après avoir, estime-t-on, accompli sa mission, mais aujourd’hui, à quelques jours de son départ, il y aura ceux qui se pencheraient sur les questions qui intéresseraient le comment préparer la venue du prochain président. Et pour être à l’heure de l’événement «électoral», tout est mis en route, y compris les convocations dont certaines ont déjà atterri chez les concernés.

Mettre de l’ordre avant que ce soit trop tard
Des initiatives positives pour mettre fin aux essoufflements qui secouent l’instance fédérale de football depuis quelques années, et ce, à tous les niveaux, devraient entrer en scène pour que les disciplines sportives qui ne sont pas en règle, c’est-à-dire en conformité avec les dispositions élémentaires des textes et des lois, le soient rapidement. «Le plus grave, c’est que personne ne s’offusque de ces situations qui perdurent au-delà des délais prescrits par la réglementation générale du sport dans le pays». Le professionnalisme vieillit sans avoir atteint le niveau de professionnalisme, emporte avec lui les promesses exigées par la FIFA.

Des espoirs de changement dans le football ?
Et à force de se nourrir et de se gaver de vœux pieux, certains clubs n’ont jamais pu décoller pour connaître un développement harmonieux et durable. La stature de chaque entraîneur qui se succède à la tête d’un club était-elle porteuse de fol espoirs de changement ou seulement de transition pour atteindre au fil des étapes un seuil de restructuration disons appréciable ? Inutile donc de revenir sur toutes les occasions gâchées de ces vingt dernières années pour s’intéresser à la nouvelle politique de changement. «C’est du tâtonnement tout simplement, pour un résultat excellent ou mauvais la barre restera au même niveau tant pis pour les commentaires. Au-delà des hommes, il faut surtout y voir une volonté de s’entourer de dirigeants de qualité, c’est-à-dire suffisamment qualifiés pour maîtriser leur sujet et donc rationaliser le travail comme autrefois».

Il faut y croire au changement
A la veille des élections, les instances sportives semblent se rendre compte que seule une véritable feuille de route, celle qui sera respectée par tous les gestionnaires du football, pouvait éviter de piétiner le règlement. Alors disons qu’il est temps de refermer ce dossier et que les choses libèrent cet oxygène qui ferait démarrer sur de bonnes bases la prochaine FAF, version 2022.
H. Hichem

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