Les personnes à mobilité réduite, victimes des additions et soustractions de la liste des logements sociaux

Mascara

Dans la foulée et pour dissimuler en catimini ces affaires de corruption, deux ou trois cadres, si on ose le rappeler une énième fois dans ce qui se trame au sein de la daïra de Mascara impliqués dans des histoires d’additions et de soustractions au cours des dépôts de dossiers pour se voir «en haut de la liste», ont été tout bonnement mutés vers deux régions de la wilaya, et ce, sans être poursuivis en justice. Cette énième affaire de pseudo- cadres de la daïra de Mascara, a l’exemple des autres régions de la wilaya n’a pas manqué de soulever un véritable casse-tête où des familles miséreuses natifs de la wilaya qui vivotent dans le dénuement le plus tyrannique sans pour autant revendiquer le droit à une vie décente, ni défier l’ordre public par des démonstrations de force ou autres sommations. Le problème qui se pose actuellement dans l’auguste daïra de Mascara rentre dans l’imaginaire et l’impensable dans ce qui se manigance dans la wilaya de Mascara où des mains expertes font et défont les directives pour placer des pions a leurs services et faveurs pour service rendu.
Sans rentrer dans les détails qui fâchent, un secret de polichinelle. Cette nouvelle affaire de réintégration au sein de cette auguste intendance qu’est la daïra a été minutieusement improvisée via un ex-directeur d’exécutif qui est actuellement sous contrôle judiciaire et autres larbins de l’ordre établi à la solde d’un clan de corrompu qui persiste et régente la wilaya en toute impunité via certains éléments de la garde prétorienne qui se sont emplis d’une manière ostentatoire. Le tout ceinturé au vu et au su des donneurs d’ordre qui sont autour de la table des décisions. En effet, la gravité de cette alliance et dont ce cadre qui a occupé un poste régalien, éloigné vers une autre daïra, c’est-à-dire mis en garage par l’ex-wali, M. Affani, mais également par l’ex-wali Ouled Salah Zitouni, et ce, vu les rapports renversants qui ont été étalés sur la table des deux ex- walis de l’époque. Trois années après ces histoires d’une gravité extrême, ayant trait, parait-il, à des histoires de vieux bâtis et autres logements sociaux sous-traités le tout enveloppé par des ententes et autres transactions sonnantes et trébuchantes, à fini par compacter la décision juste de l’ex-wali, pour voir notre bonhomme de cadre (ingénieur en construction), désigné au poste de secrétaire général de la daïra par intérim.
Chassez le naturel, il revient au galop et on se demande alors dans ce contexte déplorable sur l’utilité de l’enquête d’habilitation qui est normalement très bien précise pour ce poste de responsabilité qui doit normalement être assigné à un énarque chevronné et pourtant dans la wilaya de Mascara on ne manque pas de cadres. Après la distribution d’environ 1.560 logements sociaux, un ancien programme de l’ex-wali, Ouled Salah Zitouni qui a été arrangé par l’ex-chef de la daira et de son ex-secrétaire général, nommé comme par envoûtement, chef de daira de Rogassa, sise dans la wilaya d’El Bayadh où beaucoup de bruits ont circulé à leurs sujets. Sans rentrer dans les détails qui fâchent, la liste en question a vu des transformations via des additions et autres soustractions où des «béni amistes» et autres intimes ont prévalu dans cette liste qui en dit long qui a été changée, revue et corrigée, auscultée durant plusieurs semaines, façonnée à outrance pour être enfin placardée en pleine nuit, ce samedi dernier. Dans cette affaire d’additions et de soustractions, l’affaire de Talia Ahmed handicapé à 100%, né le 23 juillet 1978 à Mascara, marié et père de deux enfants ayant déposé son dossier sous le numéro-3860 en date du 01/12/2001, s’est vu injustement retiré sa fiche familiale par des mains expertes au sein de la daira pour classer sa demande par un refus, vu qu’il n’a pas d’enfants à charge. Une injustice d’un clan de corrompu qui régente cette administration pas comme les autre. M.Talia Ahmed s’est vu à deux reprises happé par des mains expertes pour cogner sa petite famille pour des considérations honteuses à des fins de protocoles exagérés de la politique rurale dont se débat notre administration.
Tel un couperet pour anéantir vingt années d’attentes et de misères, alors que des fonctionnaires chichement rémunérées et autres gros bras des halles ayant pignon et connaissances se sont permis dans cette ancienne-nouvelle liste le beurre et l’argent du beurre dans une Algérie Nouvelle. Des jeunes sans avenir fixe rencontres près de l’ancien siège de la daïra, ont été unanimes en nous déclarant en ces termes : « Honnêtement, les injustices sociales vont être extrêmement importantes tout au long de notre vie dans ce pays. Beaucoup de choses sont mises en avant et on les voit disparaitre de sitôt vu la corruption régnante au sein des divers administrations, et ce, a tous les niveaux» . Les handicapés les plus touchées dans cette deuxième distribution de logements sociaux au nombre de 2.869 logements a vu encore une fois M.Talia Ahmed handicapé a 100% dégommé une énième fois de la liste des logements sociaux, où selon les déclarations de son épouse qui a été reçue par le secrétaire général de la daïra, qui lui a déclaré en ces termes : «Votre mari dispose d’une villa». L’éprouvé Talia Ahmed dont on s’est rendu au misérable garage où il crèche depuis presque deux années au lieudit «El Argoub», moyennant 12.000 dinars par mois, alors qu’il touche une pension de 10.000 dinars par mois procure un portrait insupportable. Un autre malheureux handicapé, en l’occurrence M. Habous Bensedik, un handicapé a 80%, demandeur de logement depuis le 16/01/2006, sous le numéro 281, a été a plusieurs fois dégommés pour des considérations abjects, n’a pas vu son nom retenir dans cette deuxième liste, et ce malgré les assurances des autorités wilayales, parait-il.
M. Habous Bensedik, sans avenir fixe marié et père de deux enfants, n’aura plus le droit à un logement.
La liste des personnes a mobilité réduite est loin de connaitre une fin favorable dans la wilaya de Mascara, tant que le triangle des Bermudes et autres commissions avec des mentalités rurales freinent les décisions et autres directives du Président de la république sont violemment piétinés à la lettre. L’accessibilité pour les personnes qui en expriment le désir, au logement situé au premier niveau des habitations pour les personnes handicapées ou en ayant la charge lors de l’octroi d’une décision d’affectation de logement conformément à la législation et à la réglementation en vigueur. Les modalités d’application du présent article seront déterminées par voie réglementaire, comme le stipule le journal officiel de la République algérienne dans son numéro 34 en date du 14 mai 2002, est manifeste en ce sens, Art. 31. – Nonobstant les dispositions législatives et réglementaires en vigueur, les personnes handicapées présentant un taux d’invalidité évalué à 100% bénéficient d’une réduction du montant de la location et de l’acquisition de logements sociaux de l’Etat ou des collectivités territoriales. Pour conclure, ces dysfonctionnements d’un autre cycle ou le schéma de la mauvaise conscience règne en maitre qui est souvent actionné à l’encontre de la maitrise ou du moins ce qui en reste dans la wilaya de Mascara offusque les plus optimistes de ce pays !

Manseur Si Mohamed