Promouvoir le partenariat dans le secteur de la Santé

Algérie-Niger

Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a affirmé avant hier à Niamey (Niger) la détermination des services de son département ministériel à promouvoir les relations de partenariat et de coopération avec le ministère de la Santé de l’Etat du Niger, à travers l’élaboration d’un plan d’action unifié entre les deux parties.
Lors d’une séance de travail l’ayant réuni ainsi que la délégation qui l’accompagne avec le ministre de la Santé, de la Population et des Affaires sociales de l’Etat du Niger, Idi Illiassou Mainassara, dans le cadre de la visite qu’il effectue dans ce pays, M. Benbouzid a souligné l’importance «d’élaborer un plan d’action commun qui soit au niveau des relations historiques privilégiées unissant les deux pays amis».
«Cette séance de travail, première du genre entre les experts du secteur de la Santé algériens et nigériens se veut une occasion pour éviter les erreurs du passé et se focaliser sur les objectifs communs», a affirmé M. Benbouzid, avant d’ajouter «conscients de la communauté de notre destin, notre futur et aspirations communes, nous sommes appelés aujourd’hui à unifier nos visions pour réaliser les aspirations de nos deux peuples».
Pour sa part, le ministre nigérien a salué «les efforts et la volonté des hautes autorités algériennes de promouvoir le niveau des relations entre les deux pays dans plusieurs domaines», précisant que la séance de travail s’inscrit dans le cadre des recommandations de la 7e réunion de la commission bilatérale (Algérie-Niger) réunie les 25 et 26 octobre 2021.
Le responsable a cité «une série de projets à réaliser en coordination avec les services du ministère de la Santé algérien», englobant «la formation de staffs médicaux nigériens dans le diagnostic des pandémies et le contrôle de leur développement et propagation» Le ministre nigérien a également annoncé «un projet de partenariat pour la réalisation d’un hôpital spécialisé dans le traitement des maladies rénales et la construction et la gestion d’un autre établissement hospitalier à Tchirozérine, outre l’organisation de rencontres périodiques consacrées à l’évaluation du travail des cellules de veille sanitaire en faveur de la population des zones frontalières entre les deux pays».n