L’Algérie, un espace de rencontre et d’échanges entre les opérateurs étrangers et nationaux

evenement Inauguration, hier lundi, de la 53ème Foire internationale d’Alger

Le Commissaire de la 53ème Foire internationale d’Alger (FIA), Ali Farah, a mis en avant, hier lundi, la nécessité de penser à exporter nos Salons sectoriels à l’étranger pour exposer les potentialités de l’Algérie. Faisant remarquer une certaine agressivité des opérateurs algériens en termes de présentation de qualité de leurs produits qui répondent aux standards internationaux, notamment en matière de bâtiment, la mécanique et l’agroalimentaire. «Les étrangers priorisent trois secteurs ciblés – pour vendre ou investir – à savoir l’agro-alimentaire, le BTP et les services. Notre mission est de promouvoir le produit algérien de par l’organisation de ces événements à caractère économique et de faciliter les contacts entre les différents opérateurs économiques», a-t-il indiqué.
Intervenant sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale dont il était l’invité de la Rédaction, Ali Farah a estimé que l’édition inaugurée aujourd’hui (hier lundi, ndlr) se veut une édition hautement importante dans un contexte de crise mondiale, tant sur le plan de représentativité que de potentialité offerte. «La FIA n’est pas qu’une vitrine pour faire connaître les potentialités de l’Algérie tant sur le plan productif que législatif de par son nouveau Code d’investissement, mais c’est surtout une plate-forme de rencontres. La FIA a pour rôle de mettre en valeur la production des entreprises algériennes et de faciliter ses échanges et contacts entre opérateurs économiques, étrangers et nationaux», a-t-il dit. Après trois ans de suspension, a-t-il observé, la FIA revient avec une édition marquée par le retour de deux participants phares à savoir l’Egypte, absente depuis 2016, et les Etats-Unis comme invités d’honneur, avec une forte présence. Faisant observer que ces deux pays, entre autres, sont attirés par cette nouvelle dynamique de sceller des partenariats bénéfiques à l’aune d’un nouveau Code d’investissement favorable aux IDE. «Grâce à cette manifestation, l’Algérie est un espace de rencontre et d’échanges entre les opérateurs économiques étrangers et nationaux, des mises en relations d’affaires, des rencontres ’’be to be’’, des contrats qui vont être signés», a-t-il poursuivi.
Cette manifestation, précédée par le retour des Salons sectoriels en 2021, a ajouté Ali Farah, accueille 20 pays participants avec 187 entreprises. Cette participation a, ajoute-t-il, occasionné une augmentation de 31% par rapport à 2019 en termes de participation et 41% en termes d’espace d’exposition.
R.M.