Qui seront ceux qui pourront mettre sur rails la FAF ?

Elle souhaite le retour de l’ancien président de la Fédération algérienne de football, Hadj Mohammed Raouraoua de 75 ans.

Celui qui fut durant des saisons, le pilote qui a su éviter les zones de turbulences et fait atterrir et surtout fait imposer l’image du football national sur les espaces des dirigeants du football tant africains que mondial.

Des avis divisés
Une stature et une réputation qui ont marqué de nombreux esprits jusqu’à développer le réflexe de le voir constamment comme le sauveur. Cette majorité justifie son souhait par le fait qu’il est l’homme qui peut régler la majorité des problèmes qui fait aujourd’hui tousser le football national, lui donne même des nausées. L’autre partie, dit «non» et rappelle que durant 12 ans, seulement deux présences au Mondial et puis c’est tout, elle ne souhaite donc pas qu’il reprenne les commandes de cette instance. Mais alors qui est en train de semer cette rumeur d’un retour aux affaires ? Ce sondage qui n’est certes pas officiel reflète l’avis des personnes que nous avons interrogées depuis quelques semaines.

Un passé mitigé
Alors ? Oui ou non ? Sid Ali, un joueur d’un club de Médéa, ne s’est pas pincé pour réagir à cette question «tous les problèmes que nous connaissons sont toujours là, ceux d’hier et aujourd’hui, franchement, nous ne méritons pas cette situation alors que nous sommes un pays du football». Pour notre confrère de Reporter : «Mohamed Raouraoua est omniprésent dans le football algérien. Surtout quand il y a le vide sidéral et un fauteuil vacant du côté de Dely Brahim. Ainsi, beaucoup essaient de forcer son retour aux commandes de la FAF. Mais, à 75 ans, le concerné n’aurait aucunement l’intention de briguer ce poste qu’il a eu entre 2001 et 2005 puis de 2009 à 2017», précise-t-il.
Moussa Oul dAli, un jeune technicien en sport exerçant à l’étranger de passage en Algérie a dit «je me rappelle de l’humiliation des Verts en 2017, lors de la CAN… Après lui, la FAF ouvrit ses porte au 13e homme qui sera celui qu’elle consommera en 12 ans de gouvernance».

Oui, il est capable de…
Pour d’autres supporters de l’Equipe nationale «rien ne peut justifier son retour, oui, sauf s’il peut faire imposer l’Algérie dans l’architecture des instances de la CAF et de la FIFA, personnellement, je suis convaincu qu’il pourra faire plier ceux qui sous-estime notre pays, notre savoir- faire, et même capable de faire taire ceux qui continuent encore, à ce jour, à bloquer l’évolution de notre football».
Enfin, quelques médias évoquent une rencontre de Raouraoua avec le ministre de la Jeunesse et des sports, quel sens lui donner ? Des torrents d’informations coulent mais pas une officielle ne vient freiner ce torrent.

Pour le moment, rien n’est encore officielle
On se prépare, ça et là, aux prochaines élections électives de juillet. On notera que seul Amar Bahloul s’est porté candidat pour la prochaine assemblée élective, derrière lui, Zefzef semble engager sa petite campagne sans faire trop de bruit, tout comme Walid Saadi. Des hommes qui connaissent certes les rouages de cette instance, qui n’a pratiquement rien démontré tout au long des derniers mandats. Que pourront-ils promettre et démontrer en surface et dans la transparence ces candidats ? Quelle stratégie nouvelles vont-ils utiliser pour faire changer de terrain à cette FAF qui n’arrive toujours pas à changer de climat au football national ? La prochaine équine réussira-t-elle, à aller vers le respect des principes du professionnalisme ? A faire respecter les textes ? A ne plus les contourner, à planter le fanion FAF Algérie dans les structures CAF et FIFA ? A gagner les paris qui feront bloquer ou recaler ceux qui veulent faire imploser l’instance du football nationale ? Des questions s’enchaînent et qui sont sur le quai de Delly Ibrahim, avec l’espoir de trouver place dans les prochains chantiers.

H. Hichem

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