La jeunesse algérienne prête à assumer ses responsabilités

Le Président Tebboune installe les membres du CSJ

C’est au Palais des Nations que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a procédé à l’installation des membres du Conseil supérieur de la jeunesse. La cérémonie d’installation qui a eu lieu hier lundi, s’est déroulée en présence du président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, du président de l’Assemblée populaire nationale, Brahim Boughali, du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, du président de la Cour constitutionnelle, Omar Belhadj, du Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire, Saïd Chanegriha ainsi que des membres du Gouvernement et des cadres de l’Etat.
Des membres du CSJ que nous avons rencontrés, dont ceux de Mila, Ouargla et Chlef sont conscients de la responsabilité que les attend et se disent honorer de faire «partie de cette grande famille».
Présidé par Mustapha Hidaoui qui a été désigné par le président de la République, faut-il le rappeler, le Conseil supérieur de la jeunesse est constitué de 348 membres, dont 232 élus au titre de la représentation des jeunes des wilayas avec une spécificité de taille : la parité homme/femme.
Cet organe consultatif «formule des avis, des recommandations et des propositions au sujet des questions relatives aux besoins de la jeunesse, ainsi qu’à son épanouissement dans les domaines économique, social, culturel et sportif», de même qu’il «contribue à la promotion des valeurs nationales, de la conscience patriotique, de l’esprit civique et de la solidarité sociale». Abdelmadjid Tebboune avait relevé la nécessité de faire de ce Conseil «pépinière»de formation politique, notamment au profit des universitaires afin qu’ils «participent activement à la prise des décisions cruciales pour le pays», comme il l’a précisé encore hier dans son discours, ajoutant que le CSJ sera «une tribune pour associer les jeunes à la prise des décisions qui les concernent», estimant que l’Algérie «est enviée pour le dynamisme de sa jeunesse qui est sa véritable richesse».
Le président de la République a aussi appelé à «faire échec aux discours de ceux qui tentent de semer le désespoir et d’entamer la volonté des jeunes Algériens, lesquels sont appelés à garder l’espoir d’une Algérie stable et d’avenir prometteur».
Le Conseil est aussi chargé de «participer à la conception, au suivi et à l’évaluation du Plan national jeunesse, ainsi que des politiques, des stratégies, des programmes et des dispositifs publics y afférents, tout en favorisant l’esprit de citoyenneté, le volontariat et l’engagement des jeunes vis-à-vis de la société et en leur inculquant la culture démocratique, ainsi qu’en appuyant leurs capacités pour l’accès aux responsabilités et leur participation à la prise des décisions publiques».
Il est utile de préciser que l’Assemblée générale du CSJ se réunit en session ordinaire deux fois par an ou en session extraordinaire, les deux cas de figure étant sur convocation du président du Conseil. Le Conseil adresse au président de la République un rapport annuel, ou ses avis et recommandations.
Le CSJ étant officiellement installé, la jeunesse algérienne est prête à assumer ses responsabilités et relever les défis et aller de l’avant comme l’ont fait les aînés…
Sofiane Gassouma