Le Maroc ne respecte pas la légalité internationale

Sahara occidental

Le membre du secrétariat national du Front Polisario en charge de l’Europe et de l’Union européenne, Oubi Bouchraya al-Bachir, a indiqué que l’avenir était ouvert à deux possibilités qui auront un impact direct sur la région, «soit une paix juste et définitive basée sur le respect de la légitimité et du droit international, soit plus de congestion et de tension».Lors de sa participation à une table ronde, à l’invitation de la gauche européenne – dans le cadre d’un symposium méditerranéen tenu à Bruxelles, consacré au thème des luttes sociales et de l’autodétermination dans la région – Oubi Bouchraya a évoqué les transformations sociales à la lumière de la lutte de libération au Sahara Occidental, soulignant l’importance de la «libération humaine parallèlement à la libération de la terre, comme un point clé dans la lutte du Front Polisario depuis sa création jusqu’à maintenant».
Dans son intervention, il a également informé les délégations participantes des derniers développements de la question sahraouie, notamment ce qui résulte des manœuvres de l’occupant marocain, lesquelles poussent vers plus de dérapage, en faisant la promotion, avec ses alliés, «de propositions unilatérales qui contredisent la légalité internationale», selon l’agence de presse sahraouie SPS.
Il a déclaré que le Front Polisario «n’a jamais arrêté de faciliter la tâche de la communauté internationale, en contrepartie de l’insistance du Maroc sur sa position expansionniste et son manque de volonté politique, en plus de recevoir le soutien direct de certaines parties occidentales pour continuer de faire obstruction aux efforts des Nations unies».
De leur côté, les représentants de la gauche européenne et leurs partenaires de la région méditerranéenne ont convenu, à l’unanimité lors de leurs interventions, de «la nécessité de respecter le droit international, d’abandonner les doubles standards et de pousser vers la décolonisation du Sahara Occidental, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité qui prévoient l’organisation d’un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui».